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Nous sommes accros aux médias sociaux, au shopping, aux sites web et services de vidéos, à l’alcool et/ou aux cigarettes. Certains ne parviennent pas à ne pas se ronger les ongles. D’autres sont accros aux films pornographiques, aux drogues, aux sucreries, aux aliments frits, aux sodas, au café, aux jeux d’argent, aux jeux de hasard. Il y a aussi des personnes qui sont des bourreaux de travail, qui ne peuvent pas s’empêcher de se plaindre, qui se renferment sur elles-mêmes, cèdent à la procrastination, sont perfectionnismes, tombent dans les fantasmes, la rationalisation, la haine de soi, la dépendance au sexe, etc.
Toutes ces dépendances font partie des moyens les plus courants dont nous disposons pour nous apaiser lorsque nous sommes stressés, que nous nous sentons mal dans notre peau ou que nous sommes en colère vis-à-vis des autres. Quand nous ressentons de l’anxiété ou que nous sommes en proie à l’insécurité, la dépression, la colère, la tristesse ou la douleur c’est presque par réflexe que nous nous tournons vers les dépendances et les distractions. C’est la même chose qui se produit quand nous nous sentons accablés, mal dans notre peau, quand nous avons des doutes sur nous-mêmes, quand nous sommes face à l’incertitude ou mal à l’aise.
Nous nous apaisons en nous adonnant à nos dépendances et à nos distractions, jusqu’à ce que nous ayons l’impression de ne plus pouvoir nous arrêter.
La première étape pour faire face aux dépendances, bien sûr, c’est de reconnaître qu’il s’agit d’un problème. Je me rappelle que pendant plusieurs années, j’ai essayé de trouver des arguments pour justifier le fait de fumer des cigarettes, de trop manger ou encore de céder à la procrastination. Tant de rationalisations ! C’est seulement quand je me suis disposé à admettre que j’avais un problème que le changement a été possible.
Il fallait que je sois prêt à affronter le problème.
La prochaine étape consiste évidemment à prendre la résolution d’agir pour changer les choses. Il peut s’écouler des mois entre le moment où vous admettez que vous avez un problème et celui où vous disposez votre cerveau à passer à l’action.
Une fois que vous avez décidé d’agir et de faire face au problème, l’étape suivante consiste à reconnaître que vous êtes en proie aux dépendances et aux distractions parce que vous cherchez à fuir l’inconfort et l’incertitude.
En effet, vous essayez de fuir l’inconfort et l’incertitude en allant vers vos dépendances et distractions. Le problème est que cela fonctionne, jusqu’à ce que ce ne soit plus le cas. À un moment donné, la dépendance elle-même devient la cause de votre stress, de votre incertitude et de votre malaise.
Reconnaissez donc que vous essayez de ne pas ressentir l’incertitude, le stress, l’inconfort.
Voici à présent l’astuce que j’ai pour vous aujourd’hui : coupez court à la dépendance en vous laissant aller à l’inconfort et à l’incertitude.
Donnez-vous la permission de ressentir l’inconfort.
En règle générale, nous ne voulons pas ressentir l’inconfort. Nous essayons d’organiser notre vie entière de manière à ne pas nous sentir mal à l’aise. Nos vies sont organisées dans un confort profond et nous cherchons à avoir autant de contrôle que possible sur les choses, ce qui favorise plusieurs formes de dépendances.
Nous avons créé un cocon autour de nous. Mais ce cocon est une prison. Il nous piège dans le confort pour que nous ne puissions rien faire d’inconfortable. Il nous piège dans notre dépendance et nous enferme dans nos peurs.
Et si nous pouvions nous échapper de cette prison ? Et si nous pouvions être vraiment libres de faire tout ce que nous voulons, même si cela nous met mal à l’aise et nous rend incertains ? Ce serait incroyablement libérateur !
Voici donc la pratique à mettre en œuvre dans ce cas : laissez-vous aller à l’incertitude et à l’inconfort.
Essayez ceci dès maintenant : portez votre attention sur votre corps, et remarquez la sensation d’inconfort et d’incertitude. Faites preuve de curiosité en cherchant à comprendre l’effet que cela fait !
Lorsque vous sentez que vous avez envie de tourner vers vos dépendances ou vers les distractions, n’y cédez pas ! Faites une pause, laissez-vous aller à l’inconfort qui vient avec le fait de ne pas céder aux dépendances et ressentez cet inconfort dans votre corps. Sentez l’incertitude que vous essayez d’éviter dans votre cocon.
Ouvrez-vous à l’incertitude et ressentez-la pleinement. Ce n’est pas un problème. Vous pouvez gérer cela.
Restez avec cette sensation, aussi longtemps que vous le pouvez. Faites preuve de compassion vis-à-vis de vous-même pendant que vous êtes au milieu de tout cela.
Tombez amoureux du moment présent, de l’incertitude, de l’inconfort et de tout. Cela fait partie du mélange incontrôlable entre l’amour, le sens, l’incertitude, l’inconfort et la beauté.
Essayez cela, et voyez si vous pouvez vous libérer d’une dépendance ce mois-ci, sans fuir.
Article original écrit par Léo Babauta.
Avant de prendre congé de vous, je vous invite à découvrir via la vidéo du jour un hack supplémentaire pour en finir avec les addictions. N’hésitez pas à partager en commentaires vos astuces pour en finir avec différentes dépendances.
Je me suis longtemps laissé à la procrastination et je serai toujours un procrastinateur, cependant avec les diverses habitudes, hygiène de vie et méthode on peut vraiment s’en tirer si on les appliques. En ce me concerne ce qui fonctionne bien c’est d’être connecté à mes objectifs. Par exemple, me mettre au sport, je vais regarder régulièrement des vidéos sur le sport en question (musculation notamment), lire des articles à ce sujet…
Faire des plannings aident bien, ils sont souvent mal aimés car ça donne l’impression d’un surplus de contrôle mais savoir où on va dans une journée permet de rester focus toute la journée. Je trouve que l’alimentation a un gros rôle aussi, depuis que je fais un jeûne intermittent assez propre en 16/8, je suis beaucoup plus en forme et moins enclin à la procrastination. Et oui, l’intestin est porteur de plusieurs hormones donc quand on ne le respect pas, on le paye (même psychologiquement).
Il y a tant à dire à ce sujet… merci pour cet article!