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Note : cet article sur le gym minimaliste est une traduction de l’article Minimalist fitness: your kids are the gym de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !
Je suis assez adepte du fait d’utiliser tout ce que je peux trouver pour m’entraîner : faire des tractions dans un arbre, soulever de gros rochers, soulever des bûches ou de gros pneus, sauter par-dessus des choses, courir dans les côtes (voir mes 5 programmes et mes 16 astuces pour faire du sport simplement).
En tant que parent et que minimaliste, j’aimerais partager mon secret ultime d’exercice minimaliste : mes enfants sont les exercices.
Chers parents, si vous ne le faites pas encore, je ne peux que vous le recommander chaudement. Comment sont-ils mes exercices ? Plutôt que de payer des centaines de dollars (sinon des milliers) par an pour faire de l’exercice, j’utilise mes enfants pour rester en forme.
Comment ? De toutes les façons possibles, mais en voici quelques-unes :
- Je les porte sur mes épaules lorsqu’on fait des promenades.
- Nous faisons la course jusqu’au coin de la rue. Souvent pour monter des côtes.
- Je fais des pompes avec eux sur le dos.
- Je les soulève dans les airs ─ c’est comme soulever des poids.
- Nous faisons du catch.
- Je les laisse s’accrocher à moi quand je fais des tractions.
- Nous escaladons et batifolons dans les aires de jeux.
- Nous jouons au ballon ─ en sprintant beaucoup pendant qu’on joue.
- Je les porte en écharpe sur mes épaules ─ comme le font les pompiers ─ ce qui est un super exercice, en passant.
- Nous sautons dans les vagues dans l’océan. Un super exercice.
- Nous faisons des concours de « pistolet » (des flexions sur une jambe) ou des pompes en poirier (comme son nom l’indique). La plupart du temps nous n’y arrivons pas, mais c’est amusant.
- Nous faisons des fentes avant en montant les côtes.
- J’en porte un sur mon dos, à califourchon, pendant que je cours après un autre dans une côte. Oui, j’adore les côtes.
Gym minimaliste: Plus génial encore que la gym
Alors pourquoi est-ce si génial ?
1. Nous sommes ensemble. Plutôt que de passer du temps loin de mes enfants pendant que je fais du sport, je passe ces moments avec eux. Et je réussis quand même à faire de supers exercices tout au long de la journée. Je fais d’une pierre deux coups, et je mets de côté des moments que je peux passer avec mes enfants.
2. L’exercice devient un jeu. Ce n’est plus de l’exercice, ce n’est plus du sport, c’est un *jeu*. Et c’est un tout autre son de cloche. Jouer est amusant, c’est un défi, c’est facile, et pourtant c’est un excellent moyen de rester en forme.
3. Cela ne coûte rien. Ok, les enfants coûtent un peu chers, mais j’en ai de toutes façons, pourquoi ne pas m’en servir ? J’économise de l’argent et je reste en forme ─ c’est gagnant-gagnant.
4. Je sers de modèle. Les enfants apprennent surtout de ce qu’ils voient les autres faire, en particulier leurs parents. Vous pouvez leur dire des choses toute la journée, mais à moins qu’ils ne vous voient le faire, vous ne leur apprenez rien. Quand nous allons faire du sport, ils ne nous voient pas faire ces efforts. Quand nous faisons de l’exercice en jouant avec eux, ils apprennent comment être en bonne santé, et c’est un don qui leur servira dans leur vie.
5. C’est un mode de vie. Je ne fais pas de l’exercice une fois dans la journée, pour ensuite mener une vie sédentaire le reste du temps. Je le fais tout au long de la journée, tous les jours, ce qui signifie que c’est ancré dans ma vie, que ce n’en est pas qu’un simple segment. C’est ce à quoi ressemble un mode de vie sain.
6. C’est pratique. Quand vous faites travailler vos biceps avec des haltères, vous faites un mouvement que vous ne feriez jamais dans la vie ─ quand avez-vous soulevé quelque chose de lourd en gardant votre bras collé à votre torse ? À la place, quand nous soulevons des choses lourdes, nous plions les genoux, et nous utilisons nos jambes, notre torse, nos épaules, nos bras ─ autrement dit tout notre corps en même temps. Quand je soulève mes enfants, c’est le même geste que j’utiliserais pour soulever quoi que ce soit d’autre. Un exercice fonctionnel est bien plus utile que des mouvements isolés.
Faire de l’exercice en me servant de mes enfants (Gym minimaliste) comme équipement est la meilleure chose que j’ai faite en termes de sport. C’est amusant, donc je ne veux pas arrêter. Et c’est pratique, c’est économique, et mieux encore, je le fais avec mes enfants. J’adore ça.
Chanceux de ne pas avoir de problème de dos.
Bonjour, je soutien ce que retransmet Olivier.
Atteint de polyartryte rhumatoïde depuis 1997, c’est en continuant le sport que je me suis pour ainsi dire rétabli. En effet, à cette époque je faisais beaucoup de montagne et de ski ainsi que du vélo mes sports préférés. En allant au delà de la douleur. Après quelques opérations de la cheville et des poignets, je me suis dit que j’avais peut-être exagéré. Mais je continuai. 15 jours Après l’opération de mes deux poignets,qui ne tenaient plus que par le radius,(le cubitus ayant été scié et raccourci pour remettre les poignets dans l’axe suite à la déformation de ceux-ci),je changeais les plaquettes de freins de mon véhicule en réfléchissant sur la façon de procéder. finalement j’y arrivais facilement. Depuis que je me suis remis au sport (VTT), j’ai continué à consolider mes poignets en utilisant un VTT « tout suspendu », j’ai aidé dans des déménagements, à porter des choses lourdes selon mes capacités. Je vais aujourd’hui encore au delà de la souffrance. Aujourd’hi, en 2013, je suis presque revenu à mon meilleur niveau. Je fais de la randonnée à pieds, en VTT, et même pour mon plus grand bonheur de l’escalade en faisant attention à ne pas trop forcer. J’ai même ecommencé à faire du ski, du kayack, du tennis si bien que mon médecin m’a déclaré à la dernière consultation, que j’étais en rémission sous traitement. Ceci témoigne qu’en ne se « laissant pas aller », nous pouvons tout surmonter pour le bien-être de notre corps et de notre esprit. Mais je dois surtout à Dieu tout ce travail que je n’aurais pu faire sans la force qu’il me donnne chaque jour par la prière et la lecture de livres Saints.
J’adore et en plus ça me rappelle des souvenirs d’enfance .
Mon grand père qui venait de finir de labourer dans un sillon
je faisais la course avec mon chien plus de 10 fois .
A 11 ans je fractionnais j’en ai 67 je cours moins vite …
Merci encore les outils de sports sont dans la rue ..
« je les porte sur mes épaules lorsque je fais des promenades » est une phrase à ne surtout pas laisser. Il y a beaucoup d’accidents graves d’enfants qui se fracassent le crâne en basculant vers l’arrière. C’est très très dangereux.
C’est avec ce genre de comportement qu’on s’empêche petit à petit de tout faire. Oui je porte mes enfants sur les épaules et je joue avec eux. En faisant attention et en leurs apprenant à faire attention. Ainsi au lieu de les limiter ils se développent, pour ne pas dire ils s’élèvent.
Plutôt que d’être limité par nos peur je t’invite à commencer petit. Avant de prendre mes enfants sur les épaules, il faut avoir un dos musclé et un bon gainage abdo -lombaires.
Alors peut être que quelques pompes le matin et « la planche » serait un bon début, puis augmenter progressivement. La progressivité c’est la clés de toute progression. Pas la limitation ou l’interdiction.
Bien à vous
Un grand merci pour cet article qui me réveil un peu. Quand les obligations, les devoirs d’écoles, les « ranges ta chambre » etc… ont prit le pas sur le jeu.
Salut,
Moi aussi je m’amusais avec mes enfants quand ils étaient petits et c’était vraiment un sport. Quant nous nous promenons en campagne, ils étaient trois, et je les portais un à un, je faisais de pompe, c’était du sport et, en plus, mes enfants appréciaient de jouer avec moi. Je le portais seulement après la course, ils étaient fatigués mais pour moi, c’était une endrurance et un execice de souffle. Et ce comportement a de l’effet dans notre relation jusqu’à ce jour.
Comme je dis toujours ma femme la porter 9 mois et moi après .
Ca fait faire beaucoup de sport ..
C’est vrai que c’est une idée, allier le côté pratique au côté sport, je n’y aurait jamais songé. Personnellement mes gamins sont assez turbulents donc le systeme de jeu et portages devrait passer sans trop de soucis !
Salut Olivier,
Je me rappelle avoir fais pas mal d »exercices comme ceux la avec mes enfants, je vous en ajoute un autre : dès qu’ils m’entendent rentrer ils accourent et se mettent chacun sur un pied et on se balade dans la maison, croyez moi ca forme les cuisses et les mollets et tout le monde rigole. Cest de vraies habitudes zen que vous proposez la
Merci
Said
C’est un grand plaisir de voir un papa qui passe un temps de « détente » avec ses enfants. Il est bénéfique aussi bien pour lui que pour ses petits de passer du temps ensemble, en plus c’est un trés bon équilibre dans tous les côtés. Quoique je ne peux plus prendre mes enfants sur mon dos car ils ont grandi, j’ai beaucoup aimé l’article. Merci Roland.
En realité l’enfant n’est là que comme une un poids vivant, un vulgaire lest destiné à muscler Papa et satisfaire son égo. « L’enfant objet -utile » avec lequel on prend des risques énormes.
« Ok, les enfants coûtent un peu chers, mais j’en ai de toutes façons, pourquoi ne pas m’en servir ? J’économise de l’argent et je reste en forme ─ c’est gagnant-gagnant. » Quand je lis cette phrase, j’ai la nausée…
Pas besoin d’être pédiatre pour comprendre que si l’enfant glisse quand Papa fait des tractions, ou si Papa tombe à cause d’un malaise, fini les « bébés-tractions », le simple bon sens suffit.