Bienvenue sur Habitudes Zen ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Habitudes Zen ! Comme ce n'est pas la première fois que vous visitez le blog, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
L’approche du calme intérieur et extérieur. Hier j’ai emprunté un van auprès de mon service de partage auto pour emmener ma famille chez un ami. J’ai descendu une rue bondée avec un sourire sur le visage, et un sentiment de paix dans le corps.
Pourtant, ce n’est pas quelque chose de normal pour moi. Toute ma vie, conduire a été quelque chose de stressant, qui me rendait tendu et anxieux par rapport aux gens autour de moi qui conduisaient mal, étaient sans gêne, trop agressifs, ou conduisaient trop lentement sur la voie rapide.
C’est frustrant et cela peut mettre en colère.
Mais en conduisant hier, j’ai eu une approche différente. J’ai eu une approche plus détendue, et je n’ai plus eu la sensation de devoir me précipiter où que ce soit. J’ai laissé les gens conduire comme ils voulaient conduire, et j’ai simplement suivi le trafic.
Cela peut être une approche pour la vie dans son ensemble.
Quand nous sommes anxieux, c’est parce que nous voulons être ailleurs à un certain moment (si nous conduisons), ou que nous voulons que quelque chose se passe de la façon que nous souhaitons (dans le reste de notre vie). Mais ce délai, cet objectif, ce besoin… ils sont totalement créés par nous.
Nous créons le besoin d’être ailleurs à un certain moment. Nous créons le besoin que les choses se déroulent de la façon dont nous voulons qu’elles se déroulent. Enfin, nous créons le désir que les autres personnes agissent (ou conduisent) de la façon dont nous voulons qu’ils agissent ou conduisent.
Nous créons notre propre anxiété. Et donc nous avons les clés pour résoudre nos propres problèmes.
Débarrassez-vous du fait de vouloir vous précipiter quelque part. Débarrassez-vous du fait de vouloir que les choses se déroulent exactement comme vous aimeriez qu’elles se déroulent. Enfin, débarrassez-vous du fait de vouloir que les gens agissent d’une certaine façon.
Puis relâchez votre corps, relâchez ce à quoi votre esprit vous accroche, et suivez le courant. Laissez les choses arriver, et tracez votre route à travers le courant de la vie, le courant de ce que font les autres.
Vous pouvez quand même conserver vos valeurs et vos principes pendant que vous suivez le courant – le but n’est pas d’abandonner toutes vos croyances. Vous pouvez faire preuve de gentillesse, de compassion, et de passion, et prendre soin de votre famille et de votre santé et de toutes les autres bonnes choses, tout en laissant les choses suivre leur cours, et les suivre également.
Soyez le centre paisible du courant enragé de la vie.
Notez quand vous vous resserrez. Reconnaissez que ce resserrement provient du fait que vous voulez que les choses se déroulent d’une certaine façon. Relâchez ce désir et soyez heureux de la façon dont sont les choses. Puis suivez le courant.
La vie devient un chemin beau et calme que vous pouvez apprécier à chaque pas.
Article original écrit par Léo Babauta.
Crédits photo : © juanjo tugores – Fotolia.com
Merci Olivier pour cette nouvelle traduction
Une belle leçon de Zen et de lâcher prise 🙂
Excellente journée à tous 😉
Anne
Salut Anne,
C’est non seulement une grande leçon de zen, mais surtout de la vie.
Nous créons le besoin d’être ailleurs à un certain moment. Nous créons le besoin que les choses se déroulent de la façon dont nous voulons qu’elles se déroulent. Nous créons le désir que les autres personnes agissent (ou conduisent) de la façon dont nous voulons qu’ils agissent ou conduisent.
Nous créons notre propre anxiété. Et donc nous avons les clés pour résoudre nos propres problèmes.
Débarrassez-vous du fait de vouloir vous précipiter quelque part. Débarrassez-vous du fait de vouloir que les choses se déroulent exactement comme vous aimeriez qu’elles se déroulent. Débarrassez-vous du fait de vouloir que les gens agissent d’une certaine façon.
Puis relâchez votre corps, relâchez ce à quoi votre esprit vous accroche, et suivez le courant. Laissez les choses arriver, et tracez votre route à travers le courant de la vie, le courant de ce que font les autres.
Merci de tout coeur
Le monde s’en porterai mieux si pour chaque mille habitant, il y avait au moins une personne aussi inspirante et zen.
Amicalement,
Xavier
Bonjour à tous,
Cet excellent exemple illustre bien qu’il ne sert à rien de se battre contre les éléments.
Laisser venir les choses, et suivre le mouvement.
Je l’applique actuellement pour notre (très gros) déménagement/travaux/emménagement, et cette approche est véritablement très confortable !! 😉
Et profiter de moments simples du quotidien pour se ressourcer :
http://oeuf-poule-poussin.com/plumes-et-amitie/
Bonne journée à tous, malgré la pluie qui ne veut cesser 🙂
Une belle pensée de plus de Léo Babauta !
J’essaie aussi de prendre conscience de mes moments d’anxiété, quand je les détecte, je me dis que le problème auquel je fais face est finalement « un petit problème ». Finalement et avec un peu d’expérience, on se rend compte que plus on se calme et mieux on gère la situation « difficile ».
Merci
Frédéric
On peut en effet rester nous-mêmes, même en changeant de comportement.. Même si on n’est pas habitué à faire quelque chose ou à avoir une certaine attitude, le fait d’en prendre une autre,ne nous fera pas perdre notre identité…
Salut Olivier
C’est assez intéressant de nous rappeler combien de foi nous créions nous même notre propre prison et nos problèmes. C’est la preuve que Pareto avais raison quand il élaborait sa formule des 20/80 qui énumérait le faite que seul 20 pour cent de nos comportements devrait apporter 80 pour de nos résultats attendus.
Bonne suite