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Que se passerait-il si vous travailliez seulement quatre jours par semaine ? Ou cinq jours de trois heures par semaine ? Ou le nombre d’heures que vous auriez décidées ?
J’ai déjà parlé de l’art délicat de vous limiter dans Productivité Haiku : l’Art de se limiter à l’Essentiel. Aujourd’hui, voyons comment la productivité Haiku peut être utilisée pour vous permettre de travailler moins, d’être plus efficace, et pour vous libérer du temps.
Je sais, cela semble bien, mais peu réaliste. Mais cela n’a pas à l’être, si vous voulez contrôler votre temps de travail. Cela dépend de ce que vous êtes prêt à faire.
Ce que j’ai fait
C’est quelque chose que j’ai fait pendant les derniers mois, afin que je puisse partager mes expériences avec vous. J’ai décidé que je voulais limiter mon travail à trois jours par semaine, en travaillant environ une demi-journée chacun de ces jours.
J’ai plutôt bien réussi, en dépit du fait que j’ai un travail à temps plein, que je blogue, et que j’écris en freelance.
Je n’ai pas démarré en me limitant à trois jours par semaine immédiatement. J’ai d’abord essayé de faire tenir tout mon travail en quatre jours, et ce fut un challenge. Puis j’ai commencé à éliminer un peu de mon travail, lentement, et cela m’a rendu les choses beaucoup plus faciles.
Maintenant, j’ai tout empilé dans ces trois jours. Cela inclut mes articles pour Habitudes Zen (une demi-journée), le travail en freelance (deux demi-journées), et mon travail régulier (fait dans les intervalles entre les autres). J’ai réussi cela en éliminant un peu de mon travail dans ces trois domaines, en me focalisant sur l’essentiel.
En fait, je devrais confesser que je travaille davantage que ces trois demi-journées. Je travaille un peu dans les autres demi-journées de ces trois jours, par exemple, et je travaille un peu les deux autres jours. Mais mon travail essentiel est limité à ces trois demi-journées, et le travail que je fais en dehors de ces trois demi-journées consiste en des projets personnels que je veux faire et que je ne pouvais pas faire avant (comme écrire un livre).
Qu’est-ce que je fais avec le reste de mon temps ?
Je réponds aux emails et aux commentaires des lecteurs, je travaille sur d’autres projets qui m’intéressent (ce qui inclut un livre numérique à venir et un projet de livre à plus long terme), je passe du temps avec ma famille (j’arrête de travailler à 15 heures ces jours-là). Je ne travaille absolument pas les week-ends.
Ma semaine de travail n’est pas encore exactement ce que je veux qu’elle soit. Mon objectif est de quitter mon travail (je veux d’abord économiser pour avoir un bas de laine en cas de problème) et d’avoir mon jour idéal. C’est un processus à plus long terme que de juste se poser des limites et faire des changements du jour au lendemain.
Comment le faire
Donc comment faites-vous pour limiter votre semaine de travail ? La clé est de vous donner une limite, mais réussir à respecter cette limite est la partie la plus difficile. Voici quelques suggestions :
- Tout d’abord, définissez la limite. Je suggère quelque chose comme quatre jours par semaine. Mais vous pouvez être ambitieux et viser trois ou même moins. Ou vous pouvez tenter cinq jours par semaine, six heures chaque jour. Quel que soit ce qui vous semble idéal, essayez-le !
- Identifiez l’essentiel. OK, si vous avez moins de temps pour faire votre travail, comment faire pour accomplir les choses ? Vous avez deux choix : 1) travailler plus vite ; ou 2) faire moins. Je suggère de prendre la deuxième option. Vous devez déterminer exactement ce que vous voulez réellement accomplir dans les limites que vous vous êtes données. Si vous diminuez votre semaine de travail de 20 %, par exemple, vous devez diminuer de 20 % votre travail. Cela veut dire d’identifier ce qui DOIT être fait, et ce qui peut être écarté. Faites une courte liste. Faites ce qui DOIT être fait d’abord, et ne glandez pas.
- Éliminez le reste. Si vous avez une courte liste des tâches essentielles, regardez ce qui n’est pas essentiel. Est-ce qu’il y a une manière quelconque de l’éliminer ? De le déléguer ? De le faire plus tard ? Creusez-vous la tête, parce que si vous pouvez d’une manière ou d’une autre éliminer 20 % de votre liste, vous aurez fait de grandes avancées pour tenir dans les limites que vous aurez décidées.
- Groupez. S’il y a des choses que vous faites tous les jours, considérez de les grouper toutes en une seule journée. Par exemple, j’écrivais mes articles d’Habitudes Zen tous les jours, mais maintenant, je les fais tout le même jour. Et en vérité, cela me fait gagner du temps. Vous pouvez faire cela avec presque tout. Cela s’applique aussi aux choses que vous faites tout au long de la journée, comme les emails ou les appels téléphoniques. Considérez la possibilité de grouper les tâches comme celles-ci en une session par jour.
- Faites-le par étapes. Si votre objectif est d’avoir une grande réduction dans vos heures de travail, vous pouvez ne pas être capable de l’accomplir entièrement en une seule fois. Je recommande un changement graduel. Tout d’abord, définissez une limite plus petite (peut-être une heure en moins par jour, par exemple, ou seulement une demi-journée le vendredi). Concentrez-vous sur la réussite de cette première étape, et quand vous y êtes arrivé, réduisez davantage. Continuez à faire cela jusqu’à ce que vous soyez là où vous voulez être finalement.
- Décidez quoi faire du temps gagné. Mettre des limites à votre travail ne va pas fonctionner si vous ne savez pas quoi faire de votre temps supplémentaire. Vous avez décidé de travailler une heure de moins par jour ? Qu’est-ce que vous allez faire avec cette heure ? Vous pouvez en faire ce que vous voulez : des projets amusants, créer une entreprise à temps partiel, passer du temps avec des proches que vous aimez, lire, faire du sport, aller à la plage, ce que vous voulez. Mais choisissez d’utiliser ces blocs de temps pour quelque chose, et faites-en sorte de le faire.
- Une note sur la communication. Que ce soit par l’email, le téléphone, la messagerie instantanée, Skype, Twitter ou ce que vous voulez, vous pouvez remplir votre journée de travail avec de la communication. Cela peut utiliser le temps alloué pour d’autres choses. Au lieu de cela, allouez une petite parcelle de votre temps pour chaque méthode vitale de communication (30 minutes pour le tchat, 30 minutes pour le téléphone, 1 heure pour l’email, ou ce que vous voulez), et ne vous autorisez pas à dépasser cette limite.
Et si je suis un employé ?
La plupart des gens ne contrôlent pas leurs jours ou leurs semaines de travail. Je le comprends. J’ai plus de flexibilité que la plupart des gens, mais c’est quelque chose que j’ai développé consciemment, en changeant mes propres attentes et les attentes de mon patron et des gens autour de moi. S’ils s’attendent à ce que je travaille 40 heures par semaine, alors je dois le faire. Mais s’ils s’attendent à ce que je fasse le travail essentiel, et le fasse bien, alors cela ne devrait pas faire de différence si je le fais en 2 heures ou en 40.
Cependant, je reconnais que tout le monde n’a pas le luxe de la flexibilité que j’ai. Donc comment pouvez-vous appliquer la productivité Haiku à votre semaine de travail dans ce cas ? C’est toujours possible, mais c’est plus limité. Voici quelques idées :
- Gérer les attentes. Vous devez commencer en parlant avec votre patron des attentes qu’il a à propos de votre travail. Que veut-il réellement vous voir accomplir ? Est-ce que c’est tellement important où vous le faites ou comment ou combien de temps cela prend pour vous de l’accomplir ? Si vous êtes capable de le faire de chez vous, ou en moins d’heures, est-ce que ça changerait quoi que ce soit ? Dites que vous voulez être plus productif, ce que ne veut pas dire de produire plus, mais de produire plus de ce qui est réellement important. Et ensuite, réalisez cela. Si vous pouvez changer les attentes que les autres ont à votre égard, vous êtes sur la bonne voie.
- Utilisez votre temps libre pour d’autres projets. Vous pouvez être capable de libérer du temps en vous limitant à six heures de travail par jour (par exemple). Mais peut-être que vous ne pouvez pas quitter votre travail après six heures. À la place, utilisez ce temps supplémentaire pour de nouveaux projets (reliés à votre travail ou non, en fonction de la flexibilité que vous avez) sur lesquels vous vouliez travailler sans le pouvoir. J’avais l’habitude d’utiliser ce temps libre pour écrire en freelance, mais mes conditions de travail sont devenues plus flexibles depuis.
- Travaillez depuis chez vous. Si vous pouvez travailler de chez vous, vous avez gagné. Vous devez montrer à votre patron, avec un essai d’un jour ou deux, que vous pouvez actuellement produire plus de chez vous. Sachez ce que votre patron veut que vous ayez accompli pour cette journée, et faites-le, et plus. Dès que vous avez été approuvés pour télétravailler, vous pouvez ensuite définir vos horaires de travail. Faites simplement en sorte de faire votre travail, mais comment vous, le faites-vous, appartient.
- Passez à des tâches par objectif, pas des objectifs de temps. Cela revient à la gestion des attentes, mais vous voulez que votre patron vous donne des objectifs qui sont basés sur des tâches ou des projets, mais pas sur la durée de votre travail. Si vous pouvez faire cela, vous aurez franchi une étape énorme dans votre objectif de limiter votre temps de travail.
Crédit Photo morethanreal
Entièrement d’accord avec toi le but à terme est de réduire « le temps de travail » mais c’est possible qu’une fois que ton projet est lancé et tourne « presque tout seul » non ?
Parce qu’au début, il faut mettre les bouchées double pour que le projet soit une réussite, non ?
Bonjour,
Après avoir lu « l’art d’aller à l’essentiel » je comprends bien l’idée… Mais évidemment je pense que c’est un travail de longue haleine… Du courage, de la patience et de la persévérance…
c’est difficile de tenir ce genre de promesse à long terme.
Pour démarrer on fait le tri, mais ensuite les nouveaux projets nous submergent vite.
Bjr ,
Oui , effectivement c’est dans la mesure du possible , juste avec de l’organisation et la discipline .
interessant
Merci pour la traduction Olivier.Je trouve cet aeticle très intéressant et très enrichissant à la fois.
Ca semble génial pour ce qui est du travail personnel, ou bien pour les gens qui travaillent en indépendant.
Cela me paraît beaucoup moins applicable au travail salarié, et surtout très dangereux : une fois que vous aurez démontré à votre patron que le travail pour lequel il vous paye actuallement 8 heures peut en fait, si vous vous concentrez beaucoup plus, être fait en six heures… combien de temps croyez-vous qu’il continuera encore à vous payer huit heures?
C’est mon cas, je fais un travail particulièrement intensif, dont même mon patron reconnaît que personne ne peut le faire plus de six heures d’affilée. Résultat, je fais des journées de six heures, payées six heures, mais qui me fatigue autant que les journées de 8 ou 9 heures que je faisais avant à un rythme moins intensif. Où est le gain?
Bonjour,
Je tiens à répondre au commentaire d’Isabelle. Normalement, si tu es salarié, tu dois avoir défini des objectifs pour bénéficier d’une prime. Ou bien tu peux aussi avoir des conditions à réunir pour bénéficier d’une augmentation.
En tout cas, si tu es capable de faire en 6H ce qui doit être fait en 8H, tu es bien d’accord que tu te mets à avoir beaucoup de valeur aux yeux de ton patron.
A toi de partir négocier.
Bon courage,
Brice
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