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Note : cet article sur être soi-même est une traduction de l’article When Being Who You Are Challenges the Norms de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !
Souvent nous sommes coincés dans une ornière en faisant les choses d’une certaine manière, parce que c’est comme ça que font tous les autres, parce que c’est comme ça qu’on a toujours fait. Parce que c’est plus sûr.
Mais la façon normale de faire les choses n’est souvent pas la seule façon, ni même la meilleure. Les saignées et les sangsues ont autrefois été la façon normale de traiter la plupart des maladies jusqu’à ce que des personnes intelligentes commencent à se questionner sur ces pratiques. Les femmes pendant longtemps ont été tenues éloignées du monde du travail parce qu’on les voyait trop faibles ou trop émotives pour beaucoup de travails. Les gens avaient pour habitude de très peu jeter, et rien n’était « jetable » parce qu’on voyait cela comme du gaspillage… attendez, peut-être que ça, ce n’était pas si mal.
Et si vous pouviez secouer les choses… simplement en étant qui vous êtes ? Sans devoir rien faire d’autre que de dire à quelqu’un qui ou ce que vous êtes ? Il s’avère que cela a souvent été le cas dans ma vie. Je vais parler brièvement aux gens de qui je suis ou de ce que je suis, et ils commencent à être sur la défensive, même si je n’ai en fait rien attaqué de ce qu’ils font.
Les gens estiment que je les juge, simplement parce que je fais les choses différemment. Ils ont tort ─ je ne juge pas ce que font les autres, j’essaye seulement de vivre ma vie de façon consciente, et consciencieuse. J’échoue souvent, mais tout est dans le fait d’essayer.
1. Végétarisme. Le simple fait de dire aux gens que je suis végétarien va provoquer toutes sortes de réactions intéressantes. Souvent les gens commenceront à dire qu’ils ont eux aussi été végétarien une fois, ou qu’ils mangent très peu de viande rouge, ou alors seulement de façon responsable. Ou ils vont commencer à parler de combien la viande est délicieuse, ou comment les humains ont été faits pour manger de la viande, ou à me demander si je ne mange que de la salade. Je n’y fais pas attention. Instantanément, les gens accordent beaucoup plus d’attention à ces questions qu’ils n’ont pu le faire par le passé. Par ma part, les raisons sont simples : je le fais par compassion pour les êtres vivants, sensibles, souffrants qui sont traités comme des objets par notre société.
2. Minimalisme. C’est probablement l’autre choix personnel majeur qui suscite une réaction chez les gens. Ils vont parler de leur façon de vivre avec très peu, ou de vouloir se débarrasser du désordre, ou me demander comment on peut être minimaliste avec les enfants. Ce sont de bonnes discussions. Nous avons besoin de commencer à parler des raisons pour lesquelles nous possédons tellement de choses, pour lesquelles nous achetons tellement de choses (pas seulement des choses physiques, mais aussi des applications et du contenu numérique), pour lesquelles nous sommes devenus des consommateurs plutôt que de simplement vivre. (Pour en voir plus : se libérer des chaînes du consumérisme.)
3. Travailler à son compte. Cela devient de plus en plus commun de nos jours, évidemment, mais la majorité des gens dans notre société restent employés par une boîte (ou au chômage). J’ai choisi de travailler à mon compte, d’être mon propre patron. Et maintenant que je l’ai fait, je suis inembauchable. Je ne reviendrai jamais en arrière, et j’essaye constamment de subvertir les gens que je connais, de leur montrer comment briser les chaînes de l’emploi s’ils sont malheureux. Il n’y a pas de raison que vous devions travailler pour d’autres personnes si nous n’en avons pas envie.
4. Vivre sans voiture. Il y a près d’un an, nous avons abandonné notre voiture. Nous avions lentement diminué notre utilisation de la voiture de toute façon, mais finalement abandonner la voiture a été libérateur. La plupart des gens ne comprennent pas ça ─ ils voient la voiture comme un symbole de liberté, de confort, sans réaliser à quel point nous avons été simplement enchaînés à nos voitures, à quel point ce n’est vraiment pas pratique individuellement, pas plus que ça ne l’est pour la société. Souvent les gens ne savent pas quoi faire de quelqu’un qui vit volontairement sans voiture. (Lire aussi : les leçons que j’ai apprises en prenant les transports en commun.)
5. Santé et forme. Il y a beaucoup de gens, évidemment, qui sont en bonne santé et en forme ─ en bien meilleure forme que moi. Mais je suis en meilleure santé et en meilleure forme que la plupart des gens que je connais, et bien que je ne les juge pas du tout, les discussions finissent toujours par tourner autour de la santé, de l’alimentation et du sport à chaque fois que je les vois. Choisir d’être actif chaque jour ou presque est un choix radical dans notre société. C’est étrange, je sais.
6. Déscolarisation. Ma femme et moi faisons l’éducation de nos enfants de chez nous, et cela nous rend bizarres. Et pourtant la scolarisation obligatoire telle que nous la connaissons ne s’est répandue que depuis un peu plus d’un siècle, et pendant la majeure partie de l’histoire de l’humanité, la majorité des enfants ont été éduqués à la maison et leurs parents ont bien réussi à trouver un moyen de gérer les problèmes de socialisation. Les parents qui envoient leurs enfants à l’école sont sur la défensive dès que je parle de déscolarisation, qui est une branche extrême de l’éducation à domicile qui jette aux oubliettes le modèle normal d’éducation (des professeurs qui dispensent un savoir à des étudiants qui le mémorisent).
Nous pensons que nos enfants devraient apprendre comment enseigner eux-mêmes, comme beaucoup d’entre nous apprennent à le faire en tant qu’adultes. Nous ne croyons pas que quiconque puisse créer un curriculum de connaissances qui préparera nos enfants pour un futur qui ne peut pas être prédit, pour une main-d’œuvre qui évolue rapidement. À la place, ils devraient apprendre comment gérer les choses par eux-mêmes, résoudre les problèmes, travailler seul sans être dirigé. Ils sont les entrepreneurs de demain.
7. Vivre sans objectifs. J’ai écrit sur la notion radicale de l’abandon des objectifs, bien que cela date de milliers d’années (Lao Tseu me l’a appris). Mais l’idée des objectifs est si incroyablement enracinée dans notre société (moi y compris), que les gens pensent que je suis bizarre de simplement suggérer que vous pouvez avoir une vie incroyable de réalisations sans objectifs. Comme si les objectifs étaient la seule raison de faire quelque chose de grand. (Lire aussi : le meilleur objectif est l’absence d’objectifs, et l’illusion du contrôle)
8. Se libérer de la publicité. Le modèle de la publicité est ancien. Et pourtant c’est quand même la forme prédominante pour permettre de gagner de l’argent; afin de créer des choses sur internet. Si vous avez un blog et que vous voulez gagner de l’argent, vous devrez probablement mettre des publicités sur votre site. Même si les pubs craignent et que personne ne veut les lire. Nous nous en accommodons afin de pouvoir obtenir le contenu désiré. Et si nous pouvions fonctionner différemment ? Je vis sans publicité depuis bien plus d’un an, et je survis toujours. Cela m’oblige à créer des choses par moi-même, et j’adore ça.
9. Socialisme. Cela ne date pas de si longtemps (moins d’un siècle) on pouvait dire qu’on était socialiste et ne pas être bizarre. George Orwell, Bertrand Russell, Vonnegut, Einstein, Steinbeck, Hemingway, Jack London… étaient tous des socialistes d’une sorte ou d’une autre. Maintenant c’est vu comme contraire à « l’American Way of Life ». Je suis socialiste. Et je ne suis pas pour un état régi par le socialisme. Je me considère davantage comme un mutualiste ou un anarchiste (pacifique). Je me dois d’ajouter « pacifique » parce que les gens partent du fait que les anarchistes veulent poser des bombes. Alors que je ne crois pas en la violence ou en un renversement du gouvernement par la violence.
Je crois que nous avons donné aux corporations trop de pouvoir sur nos vies et sur notre société; qu’elles nous ont transformés en machines consuméristes, et que nous devrions avoir la liberté de gérer nos propres vies; et de reprendre le pouvoir des corporations en comptant sur nous-mêmes. Cela soulève probablement davantage de questions que cela n’y répond, mais les questions sont une bonne chose.
Aucune de ces choses ne me définit, mais elles sont toutes une partie de qui je suis. Elles défient toutes la norme d’une certaine façon, soulèvent des questions et des discussions qui seraient absentes sans cela; et je crois que ces questions et discussions sont nécessaires.
Oui il y a toujours des alternatives ou des detours, au lieu d’une production extensive, la chasse permet simplement à chacun de consommer que ce qu’il a besoin. Cela evite que chaque jour, des magasins jettent de la nourritue et pas seulement de la viande, sous pretexte qu’elle est perimée, alors que l’on sait très bien que la date de peremption est ravancée, en fonction d’une norme capitaliste de faire toujours plus avec plus.Aujourd’hui je travaille pour castorama qui refait un nouveau magasin tout neuf et demenage l’ancien. Tous les objets, les boites qui sont un peu ecornés, de travers, ils s’en debarasse, car soit disant, le nouveau magasin doit être flambant neuf. Et quand vous demandez deux fois, vous nous les donnez les produits, pas de reponse..J’ai aussi,deux petites cousines et deux petits cousins qui font l’ecole à la maison, cela permet d’avancer à son rythme et souvent, beaucoup plus vite. Après cela depend du caractère de l’enfant, pour ma part, etant très sauvage dans ma jeunesse, j’ai pu cotoyer toutes sortes d’enfants à l’ecole ou au sport de judo, pour m’adapter et je pense que cela m’a aidé par la suite..Enfin, le socialisme pour moi n’est pas meilleure que le capitalisme dés lors que celui ci se fait en faveur de l’etat et non en faveur des citoyens. Il faut aussi s’adapter à chaque gouvernement au lieu de le critiquer. Perso, je n’ais jamais voté, j’aurais pu, ma mère m’ya forcé, j’ai toujours refusé et jamais je ne voterais. Pourtant au fond de moi, je me sens liberal, je pourrais donc voter à droite mais je ne le fais pas, car aujourd’hui nous sommes dans un gouvernement keynesianiste et que ce soit de gauche ou de droite, vous rencontrez des keynesien. Enfin, je crois il faut toujours mieux ecouter les gens donner leurs opinions plus que de donner les siennes, car souvent lorsque les gens savent que vous les ecoutez, ils commencent à s’interesser davantage à vôtre propre mode de pensée, par les reponses que vous pouvez leur donner.
C’est vrai la plus part des gens ont besoin de raisons pour être heureux, de justifications.
Ils sont interrogatifs quand on est heureux mais que l’on n’a rien (en tout cas de matériel).
Alors que l’on n’est pas heureux parce que l’on a ça ou ça, le bonheur ça se décide.
Etre soi-même c’est déjà décider d’être heureux, peu importe les normes.
Merci pour cet article, les pensées exprimées par l’auteur sont certainement différentes des miennes (ce qui est normal, chacun a sa façon de vivre) mais bien riches.
C’est vrai que c’est pas toujours facile de parler de la différence et de soi franchement, mais c’est en comprenant la différence de chacun qu’on peut commencer à faire un vrai lien, et qu’on élargit notre ouverture d’esprit. La diversité enrichit le monde.
Etre « socialiste » et prôner le fait de « travailler à son compte », voilà qui paraîtrait absolument antinomique en France…!!
Notre pays est tellement sclérosé par ses postures idéologiques qu’il en oublie d’être pragmatique et proche du bonheur quotidien des gens.
Tout comme le travail à domicile des salariés mériterait d’être davantage développé que les 35 heures/ semaines, le travail indépendant mériterait d’être encouragé dans notre pays.
Pour ma part, je travaille à mon compte avec mon conjoint, je n’ai plus de voiture depuis 2008 et je m’occupe de nos enfants avant et après l’école.
Mais je vote à « droite » parce que je m’oppose à l’idée que l’Etat encourage le non-travail, plutôt que la liberté d’entreprendre…
Allez ! Si vous aviez tout compris, vous seriez soit assisté en France (vive le socialisme), soit entrepreneur ailleurs (vive la libre-entreprise). Être entrepreneur en France, c’est se faire ponctionner par les parasites !
Merci pour ces idées nouvelles. J’en retiens que le bouleversement est nécessaire parfois pour casser le rythme des choses dont on se plaint toujours et on ne sait comment changer. Et en plus, mettre les autres en discussion sur leurs convictions – et à la défensive- c’est comme leur mettre un miroir pour se regarder dedans. Par fois si j’ai des reproches pour quelqu’un de mon entourage et je veux qu’il change de comportement je le met dans cet état et il va tous seul découvrir cet écart sans mon intervention.
Aimer sa belle mère est l’une des choses que les gens devraient essayer. Qu’est ce que c’est cette idée reçue sur la belle mère?
Nous ne saurons jamais le bonheur que cela procurerait pour toute la famille. Il est temps de faire un effort dans ce sens. Voilà l’un parmi bien d’autres initiatives.
Je ne crois personnellement pas que parler de soi fasse avancer les gens, au contraire, je crois que cela les bloque, il est beaucoup plus dispensateur d’amour de les écouter, et pis cela fait bp moins « Mr Je sais tout- et pis pas vous » 😉
Merci qd même pour ces idées.
Merci Olivier pour toutes vos approches de la vie dans lesquelles je me reconnais pour la plupart. Je désespérais de rencontrer des personnes qui enfin partagent ma façon d’envisager une vie plus simple.
Effectivement, être soi-même, même sans s’imposer « outrageusement », en restant discret, est très souvent perçu comme suspect. Toutes sortes d’obstacles, incompréhensions, résistances ou autres, sont sur notre route, y compris de la part de ceux que l’on pense être nos proches.
Il faut beaucoup de courage et de persévérance pour être soi-même dans un tel environnement ; c’est un comble, cela devrait être pourtant naturel.
Merci encore de nous encourager dans cette voie, en nous expliquant que vous le faites, et que cela est donc possible.
Quel magnifique article car l’important est bien d’être soi-même et de se respecter dans nos choix ; c’est la meilleure façon d’être heureux et de réussir notre vie : faire ce qui nous plaît car cela correspond à notre potentiel, et puis l’amour, le désir, nous pousse toujours à l’action avec garantie de résultats; Alors même si être soi-même peut déranger en affichant notre différence, cela est en fait très positif car cela amène les autres à se poser des questions. En fait en étant soi-même nous sommes des « éclaireurs » pour les autres !
belle journée
Philippe
On peut, ou non, partager les principes exposés ici.
Un fait demeure : faire des choix personnels et les assumer, c’est :
– donner sa pleine puissance.
– ce réaliser.
– être soi.
Bref, c’est VIVRE !