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Quand vous faites face au doute et au manque de motivation

Note : cet article sur Le doute et le manque de motivation est une traduction de l’article When You’re Feeling Self-Doubt & a Lack of Motivation de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

Le doute et le manque de motivationCe matin, je ne me sentais pas l’envie de faire quoi que ce soit. C’est une combinaison de grande fatigue suite à plusieurs jours de dur labeur, et d’un manque de sommeil la nuit dernière.

Je n’arrivais pas à me motiver à faire quoi que ce soit d’important ce matin, ce qui est rare pour moi. Et je me sentais globalement mal. J’ai commencé à douter de moi, et je me demandais si quoi que ce soit que je faisais en valait la peine.

Je me suis assis ici avec la trouille et je me suis demandé comment m’en sortir. Est-ce que je devrais simplement oublier cette journée ? Est-ce que je devrais simplement abandonner ce que je fais, parce que je ne suis pas aussi bon que je pensais l’être ?

C’était réellement ce que je me demandais. Mais je savais que cette douce dépression était temporaire, donc j’ai réfléchi à des solutions possibles. Et puis certaines d’entre elles ont fonctionné – de petites astuces de l’esprit qui peuvent avoir un effet réel sur la réalité.

Voici ce que j’ai fait et qui a fonctionné, dans l’espoir que cela pourrait vous aider si ces sentiments pointent le bout de leur nez.

1. J’ai arrêté d’être aussi autocentré. Je pense que nous avons tous tendance à nous mettre au centre de l’univers, et à tout voir selon la façon dont cela nous affecte. Mais cela peut avoir toutes sortes d’effets, comme nous apitoyer sur notre sort quand les choses ne se déroulent pas exactement comme nous le souhaiterions, ou comme douter de nous quand nous ne sommes pas parfaits.

Donc au lieu de tant m’inquiéter à propos de moi-même, j’ai pensé à d’autres personnes que je pourrais aider. Trouver de petits moyens d’aider les autres me sort de ma réflexion autocentrée, et alors je ne me vautre plus dans l’apitoiement – je commence à penser à ce dont les autres ont besoin. Je ne doute plus de moi, parce que la question de savoir si je suis assez bon ou pas n’est plus la question centrale. La question centrale, c’est les besoins des autres. Penser aux autres au lieu de penser à moi m’aide alors à me défaire du doute et de l’apitoiement.

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2. J’ai relâché mon sentiment d’identité. Nous avons tous une image de nous-mêmes, cette idée du genre de personne que nous sommes. Quand cette idée en vient à être menacée, nous pouvons être vraiment sur la défensive. Les gens peuvent se demander si nous avons fait un bon travail, et cela met à mal l’impression que nous sommes compétents – et alors nous sommes en colère ou touché par les critiques. Quelqu’un peut vous accuser de mentir et cela met à mal votre idée que vous êtes une bonne personne, et alors vous êtes en colère et attaquez l’autre personne. Mon identité personnelle, celle d’une personne motivée et productive et qui a de bonnes idées et tout ça… cela se mettait sur mon chemin ce matin. Quand je n’étais pas productif, cela me désespérait parce qu’alors j’étais inquiet de ne pas être qui je pensais être.

Ma solution a été de réaliser que je ne suis pas une seule chose. Je ne suis pas toujours productif – parfois je le suis, mais parfois je suis fainéant. Je ne suis pas toujours motivé – parfois je le suis, mais d’autres fois que je ne me sens pas de travailler. Aussi, je n’ai pas toujours de bonnes idées. Je peux être bien des choses, et donc cette identité qui est la mienne devient moins fragile, plus antifragile. Alors peu importe si quelqu’un pense que je ne fais pas du bon travail – parce que je ne fais pas toujours du bon travail. Je fais des erreurs, je suis moins que parfait. Et cela ne pose absolument aucun problème.

 3. Je me suis souvenu que ce jour compte. Il me reste tellement de jours sur Terre. Je ne sais pas combien, mais je sais que c’est un nombre limité. Je sais que chacun de ces jours limités est un cadeau, une bénédiction, un miracle. Et que gaspiller ce miracle est un crime, un horrible manque de reconnaissance envers ce qui m’a été donné. Et ainsi, je me suis souvenu ce matin que ce jour comptait. Que je devrais en faire quelque chose.

Cela ne signifie pas que j’aie besoin de travailler jusqu’à épuisement, taper jusqu’à ce que mes doigts soient engourdis, mais que je devrais faire quelque chose de valable. Parfois faire une pause pour vous nourrir est une activité valable, parce que cela vous permet de faire autre chose de valable, mais rester simplement assis dans l’apitoiement n’aide pas, à mon sens. Donc je me suis levé et j’ai fait quelque chose.

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4. J’ai créé du mouvement. Il peut être difficile de bouger quand nous sommes coincés. C’est comme cela que je me suis senti en 2005 quand je n’arrivais à changer aucune de mes habitudes. Il était vraiment difficile de me motiver quand je ne pensais pas que je pouvais réussir, quand je me sens horriblement mal vis-à-vis de moi-même. Mais j’ai fait un seul petit pas, et je me suis senti bien. C’est ce que j’ai fait ce matin – j’ai fait le plus petit pas possible. Simplement ouvrir un document, simplement commencer une liste, simplement sortir un carnet de notes. Ils sont assez petits pour être insignifiants, et pourtant assez simples pour être faisables. Et cela m’a montré que le pas suivant était faisable, et le suivant.

Je me sens encore fatigué, et donc je vais faire une sieste plus tard. Mais je me sens mieux, parce que j’ai fait ces pas.

Je sais que certains d’entre vous se sentent aussi comme cela de temps en temps ; peut-être plus souvent que vous ne voudriez l’admettre. C’est normal. Nous le faisons tous. Nous ne sommes pas des machines, parfaitement huilées, constamment chargées, et prêtes à tourner à plein régime. Enfin, nous sommes humains, ce qui signifie que nous échouons, que nous doutons, que nous ressentons de la douleur.

Et cela aussi passera.

« L’auto-apitoiement est notre pire ennemi et, si nous cédons à lui ; nous ne pouvons jamais faire quoi que ce soit de sage dans ce monde. » – Helen Keller

Crédits photo : © envfx – Fotolia.com

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14 commentaires
  1. Bonjour,

    Je suis actuellement en plein changement dans ma vie professionnelle. Je fais évidemment face à des périodes de doutes.
    Mais : le doute vient-il par manque de motivation ou avons-nous moins de motivation à cause du doute ?
    En général, dés que je sent venir des idées noires, j’en prends vite conscience et je parviens par un dialogue intérieur constructif et positif à repartir du bon pied.

    Merci Léo et Olivier

    1. Salut Frédéric,

      Effectivement comme dit Léo, nous ne sommes pas des machines parfaitement huilées et toujours prêt d’attaque.

      Hier, j’ai eu une journée toute semblable à celle décrite par Léo dans cet article. Certain diront que je suis tombé dessus par hasard, mais moi je dirait non.

      Lorsqu’on fait face à un problème et qu’on pense déjà comment s’en sortir, les solutions viennent d’elle même à nous. ( le principe d’attraction)

      En fait, nous passons tous des moments pareils. Affirmer le contraire serait se mentir à soi-même. Mais le plus important comme tu l’a signifié c’est de se poser de bonnes questions, faire un dialogue intérieur, et aussi (et c’est très important) aider les autres.

      Une bonne façon de retrouver la pèche est de sortir la tête du guidon et faire autre chose. Ecrire ce genre d’article aussi est une bonne astuce pour se sortir des ces moments.

      Lorsqu’on parle de ce qu’on ressent sans craindre le jugement des autres , c’est plus facile. Voilà pourquoi l’ordinateur, loin d’être une simple machine, est aussi un bon ami qui ne juge jamais.

      Merci Léo et Olivier pour ces astuces.

      Amicalement,
      Xavier

    2. Bonjour Olivier Frédéric
      Perso, je crois que le manque de motivation vient parfois du faite que nous manquons confiance en nous et que nous ne somme ps aussi sûr que nous pouvons faire ce que nous voudrons.
      C’est pour la plus part des sportif la baisse de forme qui inclue un maque de motivation et de rejet, c’est ce qu’on ressent quand on suit un match de foot ou un autre type de sport.
      Bonne journée.

  2. Merci Olivier pour cette nouvelle traduction.

    J’aimerai juste rajouter un point concernant le manque de résultats qui est aussi générateur de doutes.
    C’est rassurant d’avoir des résultats rapides. Et lorsqu’ils tardent à venir, c’est là que le doute s’installe.
    Pour ne pas tout remettre en cause dans les changements que j’instaure, voici ma devise : « Apprendre à garder le cap, même si rien ne se passe en surface ».
    Les changements peuvent paraître insignifiants pendant une longue période, cela ne veut pas dire qu’il en sera toujours de même car l’envol est souvent au bout de la traversée du désert 😉

    Bonne journée à tous sous le signe de la confiance 🙂

  3. Bonjour.
    Et merci pour cet article… il me parle tellement… je suis justement dans ces jours sombres et cette lecture m’aide à ré-entrouvir les portes… je vais garder ce texte pour le ressortir à chaque fois que j’en aurais besoin.
    Bonne continuation

  4. C’est incroyable: Léo a copié ce que je voulais écrire!!!
    Du moins la première partie! Car je crois que nous traversons tous ces horribles périodes de doute ou de remise en cause…
    J’ai pu me re booster grâce, entre autres, à mon nouveau petit fauve, Igloo qui m’oblige, comme l’écrit Léo, à penser à quelqu’un d’autre … à sortir et aller respirer et aussi à méditer sur l’impermanence des choses!

  5. Le doute fait partie de chacun d’entre nous, comme la peur, sans la peur il n’y a pas de courage, sans le doute il n’y a pas la volonté. Le tout c’est de lutter, de contrecarrer, d’évacuer ces émotions. Le monde ne tourne pas autour de nous, et effectivement penser aux autres, à ce que l’on peut faire pour eux est un bon moyen, faire des choses simples, et puis predre du recul, minimiser les choses, et se rendre compte qu’après tout nous ne sommes pas parfait, sinon nous serions pas des êtres humains, nous serions….
    Merci donc pour cet article qui tombe à point nommé.

  6. Bonjour,

    Je me trouve exactement dans cette situation de doute
    et de perte de motivation.

    Je manque de cette dynamique que je ne trouve plus.

    Trop de doutes. Des échecs. Je souhaite rebondir.

    Je vais essayer de m’inspirer ce message parce-que
    jusqu’à présent je trouvais des petites astuces,
    il faudrait que ça continue.

    Merci de me rappeler, ce que je dois faire!

  7. Encore un article bien dans la vie concrète ; pour ma part, j’ai décidé de vivre le « sans gluten » afin de me sentir mieux le plus souvent possible car notre façon de nous alimenter interfère bcp dans nos état d’âme, alors je suis fière d’être arrivée depuis 2 semaines à tenir ce challenge, en me préparant à la seconde étape du « sans sucre raffiné », Yes, on y croit

  8. Merci beaucoup pour cet article qui tombe à point nommé pour moi dans une période difficile.
    Je vais aussi garder cet article précieusement pour le relire quand j’en aurai besoin…

  9. Cet article me laisse perplexe et je ne vois pas le lien avec les autres quand une personne n’est pas motivé ou se sent mal. J’ai l’impression que la solution proposée est facile et correspond a ce que la plupart des gens font : fuir. Il y a toujours moins bien loti que soi ailleurs. C’est une excuse que l’on peut sortir pour chaque probleme rencontré. C’est ce qui ne faut pas faire. Deja il vaut mieux accepter ses idees noires dans un premier temps et apres si elles persistent aller voir ce qu’elles ont a nous apprendre sur nous memes

  10. une autre astuce pour combattre le doute est de prendre une phrase dont on est sûr , par exemple: « je m’appelle… » ou « j’ai tel âge » et de prononcer exactement de la même façon, même intonation, même débit, même volume, même intensité, la phrase qui concerne la chose sur laquelle on ne voudrait pas avoir de doute par exemple: « je vais y arriver », ou « j’ai de la valeur »… A essayer…

  11. Parfois c’est juste une variation hormonale, un déficit de globules rouges, une hypoglycémie , une carence en vitamines D …

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