Bienvenue sur Habitudes Zen ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Habitudes Zen ! Comme ce n'est pas la première fois que vous visitez le blog, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
On ressent tous aujourd’hui que le monde change très vite… il s’accélère, . En revanche, avec l’âge, on perd souvent l’envie de se remettre en cause en se disant qu’il est trop tard pour changer. Pour autant, on aimerait être reconnu pour ses idées et avoir le pouvoir ; de trouver une solution pour tout. Même si généralement, on tombe dans le piège de nos certitudes avec le besoin (souvent inconscient) d’avoir toujours raison ;). J’espère que vous tout compris ?
Cependant, pour innover, il faut développer sa créativité. Et pour cela, le meilleur moyen est d’entretenir sa capacité à rester ouvert sur le monde. Accepter le changement, ce n’est pas forcément l’adopter, mais au moins le prendre en compte et le comprendre.
Pour comprendre vraiment les choses avec clairvoyance, je vous invite à travers cet article à découvrir 5 pièges dans lesquels vous ne devez pas tomber. Car attention comme le disait très bien Jacques Lacan, psychiatre et psychanalyste français, « Si vous avec compris, vous avez sûrement tort ! »
Note : cet article invité a été écrit par Laurent Cachalou du blog innover-malin.com
Piège #1 : L’illusion
La première réflexion qui me vient à l’esprit est la perception même de la réalité. Sommes-nous sûrs de voir la réalité ou sommes-nous aveuglés par une illusion. Car en effet si le point de départ n’est pas réel, notre compréhension des faits sera faussée.
Prenons le cas d’un tour de magie, on croit avoir tout compris et en fait on a souvent tort. Le magicien nous fait percevoir ce que l’on a envie de croire. Il détourne notre attention pour tromper notre vigilance. L’illusion a opéré… En réalité, nous nous sommes fait manipuler pour notre plus grand bonheur.
Prenons aussi le cas des œuvres d’art en trompe l’œil qui nous donnent l’illusion d’un objet ou d’une scène. Cela semble parfois si réel qu’on s’y laisse prendre. Notre cerveau se fait piéger et a du mal à démêler le vrai du faux. On remarque souvent qu’en changeant de point de vue, en faisant un pas de côté, l’œuvre se déstructure et la réalité apparaît plus clairement.
Piège #2 : La limite de la compréhension
Avoir tout compris, sous-entend être au bout de sa réflexion et qu’il n’y aurait plus rien à comprendre. Alors que c’est faux, derrière une vérité, on en découvre d’autres… Prenons le cas des scientifiques qui font toujours le même constat. Plus ils en apprennent, plus ils mesurent l’étendue de ce qu’ils ignorent. Comprendre oui … mais tout comprendre semble un peu présomptueux. Par ailleurs, on peut connaître et savoir beaucoup de choses sans forcément les comprendre. Mais du coup, quelle différence pouvons-nous faire entre savoir et comprendre ?
On pourrait dire que le savoir n’est formé que par un ensemble d’informations. Cela constitue notre connaissance. Mais on peut avoir une connaissance très large, voire même connaître un dictionnaire tout entier, sans pour autant comprendre le fond des choses. Malheureusement, de nos jours force est de constater qu’avec la télé et internet nous sommes au courant de beaucoup de choses, mais souvent sans que cela nous soit très utile… En revanche, pour comprendre, il faut être capable d’identifier les différents liens de chronologie, de causalité qui existent entre les éléments. Mais souvent face à un problème à résoudre, on ne regarde que la face immergée de l’iceberg. Et dans bon nombre de cas, on s’en satisfait.
D’ailleurs c’est un bon exemple. Tout le monde connaît ce qu’est un iceberg. Et on peut même dire que la très grande majorité sait qu’il flotte. Mais pourquoi ? C’est là que rentre en jeu la notion de compréhension. Eh bien, l’iceberg flotte parce que comme pour un glaçon la densité de la glace est inférieure à celle de l’eau. Bon on pourrait s’arrêter là en se disant que l’on a tout compris … aller hop c’est réglé, sujet suivant ! On pourrait aussi se demander pourquoi la densité de l’eau est supérieure à la glace ? Eh bien avec le froid les molécules H2O ne s’assemblent pas de la même manière. Leur agencement prend plus de place à l’état solide qu’à l’état liquide. Oui mais pourquoi ? Et ainsi de suite … en réalité c’est sans fin. On voit bien à travers cet exemple la limite de la compréhension.
Piège #3 : Le doute
Il faut se méfier des évidences apparentes qui au fond nous évitent de trop réfléchir … la belle affaire ! En réalité, celui qui affirme avec certitude avoir tout compris ne doute plus. Mais attention, trop de confiance en soi peut parfois être notre pire ennemi. Celui qui a tout compris avant tout le monde et qui s’empresse de le dire à qui veut bien l’entendre est souvent quelqu’un qui veut se mettre en avant.
Il faut dire que les gens obtus ont aussi souvent un égo démesuré, ils sont convaincus de détenir la vérité. Ils se construisent une somme de certitudes en essayant de les défendre comme si il s’agissait d’un bien ou d’une propriété. En réalité, ils défendent leur égo, ils défendent la personne qu’ils ont construite. Ils vivent dans une illusion, celle du mythomane qui s’invente une réalité. En somme, il ne suffit pas d’être sincèrement convaincu de la vérité d’une idée pour que cela soit une garantie suffisante.
Piège #4 : La fixation
C’est l’histoire du fabriquant de clous à qui on demandait ce qu’il avait compris de l’évolution de son marché. Il répondait que les clients avaient besoin de clous qui se plantent mieux, qui ne se tordent pas, qui résistent dans le temps et pensait avoir raison jusqu’au jour où … quelqu’un inventa la vis. Ne connaissant que l’univers du clou et vivant dans un monde clos, il en a fait une fixation.
Ce cas montre bien que la compréhension d’une situation est une photo à l’instant t. Si le contexte change et pour innover malin, notre analyse devra aussi évoluer … sous peine d’être rigide, buté et probablement d’avoir tort.
Piège #5 : Les limites de la déduction
Notre perception d’avoir tout compris provient parfois de préjugés parfois tenaces, d’un jugement trop rapide. On pense déjà savoir avant même d’avoir pu observer une situation. Pour aller vite, on compartimente, on classe pour simplifier notre analyse, c’est plus facile … trop facile car la vie n’est pas comme ça. La vie se nourrit de complexité. Il est clair que les idées toutes faites simplifient les choses et c’est plutôt confortable. Mais cette faiblesse, nous éloigne du doute et du discernement.
Un jugement trop rapide peut aussi provenir d’une erreur de perception ou de déduction. Avec un point de vue trop simpliste on fait parfois des raccourcis intellectuels. Si la perception ne suffit pas, on pense qu’un raisonnement pourra nous sortir de là et nous donner la certitude d’avoir raison. Mais sommes-nous certains de toujours bien raisonner ?
Par exemple, si une cause A a conduit à un effet B. On pense pouvoir faire le raccourci de se dire que si l’on constate B, alors la cause est forcément A et du coup en écrire une règle… La relation pourrait s’écrire, mais attention, sous réserve d’une certaine probabilité.
C’est l’histoire de la route mouillée. S’il pleut, la route est mouillée. Du coup avec le raisonnement précédent on pourrait conclure que si la route est mouillée, alors c’est qu’il a plu. En réalité, c’est peut-être tout simplement l’arrosage automatique du voisin qui a mouillé la route… dans ce cas notre compréhension de la situation peut être bernée.
Une autre erreur de déduction est de penser que, puisqu’on l’a vu, eh bien … c’est vrai. On court-circuite presque notre besoin de compréhension. C’est une des dérives de la télévision, on nous déverse des infos en continue, en pensant accroître notre savoir. Oui, peut-être, mais quelle place laissons-nous à la compréhension. On pose là, le problème de la manipulation. La propagande a de beaux jours devant elle. Désormais avec la somme de médias à notre disposition on ne sait plus toujours qui dit vrai. Il semble même qu’à force de répéter des fakenews, de fausses informations, bon nombre sont ceux qui y croient dur comme fer …
Quoi faire ?
Toute certitude est donc fragile, temporaire et relative. La compréhension des uns ne sera jamais totalement celle des autres. Et pourtant il faut faire avec. Il existe tout de même une suite logique dans tout ça, enfin j’espère… Celle que la compréhension se nourrit de connaissances. Apprenons ainsi à mieux nous connaître les uns les autres pour mieux nous comprendre. Et développons sans relâche notre connaissance du monde pour mieux le respecter et en déceler toutes les opportunités.
3 astuces simples à mettre en place dès à présent :
- Lisez régulièrement ! Lire est un moyen extraordinaire pour développer sa connaissance et s’enrichir de points de vue différents du nôtre. C’est un socle solide pour construire un raisonnement riche d’exemples.
- Voyagez ! Voyager dans un endroit que l’on ne connaît pas est le meilleur moyen d’élargir son point de vue et de vivre de nouvelles expériences. Vous développerez votre tolérance et la qualité de votre analyse. Voyager est une source d’inspiration inépuisable pour innover.
- Posez-vous 3 fois la question du POURQUOI, concernant une information que vous jugez intéressante. Cette astuce simple vous permettra d’aller plus loin dans votre raisonnement. Plus vous comprendrez les choses en profondeur, plus vous vous rapprocherez de la vérité. Faites vraiment l’exercice et vous verrez que c’est surprenant 😉
Laurent Cachalou du blog innover-malin.com