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L’art de trouver sa vocation et de s’engager sans réserve

J’ai remarqué que récemment, tous les participants à mon programme de coaching avaient un point commun : ils éprouvent de grandes difficultés à trouver leur vocation.

Ce type de situation est souvent accompagné d’un profond sentiment de doute.

Ce qui est parfaitement compréhensible : l’incertitude quant à trouver sa vocation peut vous immobiliser, et même vous empêcher de prendre les décisions les plus simples.

Comment savoir si c’est la bonne voie à suivre ? Et si je n’y arrive pas ? Si j’échoue ou si j’ai pris la mauvaise décision ?

L'art de trouver sa vocation et de s'engager sans réserve

Toutefois, s’éterniser dans ce genre de doute et d’indécision est souvent bien pire qu’un échec après une décision toute simple.

L’échec, au moins, signifie que vous avez essayé et appris quelque chose d’utile.

Vous avez appris à agir, à surmonter la peur, et maintenant, vous êtes mieux préparé pour prendre la prochaine décision.

Rester inactif, en revanche, entraine souvent un sentiment de mal-être. Vous n’avancez pas et restez dans une illusion de sécurité.

Trouver votre vocation, même si vous n’êtes pas totalement certain que ce soit la bonne, peut donc être l’une des décisions les plus puissantes que vous puissiez prendre.

Se dévouer entièrement à cette vocation, même provisoire, vous permettra d’obtenir des résultats remarquables. C’est l’acte le plus efficace que vous puissiez poser.

Les conséquences de l’immobilisme

Il est tout à fait naturel de craindre de prendre une mauvaise décision, de passer pour un idiot ou d’être jugé en cas d’échec.

Toutefois, se laisser guider par cette peur mène généralement à de mauvais résultats :

  • L’indécision peut nous faire osciller entre plusieurs options, ce qui signifie que nous ne consacrons qu’une partie de nos efforts à chacune, voire à aucune d’entre elles. Cet engagement partiel ne produit alors que des résultats médiocres.
  • Le doute peut conduire à l’absence totale de décisions et d’actions. Évidemment, cela mène à des résultats déplorables. Ne pas lancer cette association à but non lucratif signifie que vous n’aiderez personne. Ne pas pratiquer votre art signifie que vous ne vous exprimerez jamais pleinement et n’aurez aucun impact émotionnel sur les autres.
  • L’inaction empêche tout apprentissage. C’est probablement son plus grand inconvénient. Agir permet d’en apprendre plus sur une vocation et de savoir si elle nous correspond. Si vous commencez à enseigner la musique, vous en apprendrez bien plus que si vous étiez resté inactif. Vous pourriez même réaliser que cette activité correspond à votre vocation si elle vous procure du plaisir.
  • Tout cela conduit souvent à un mal-être. Et c’est peut-être le pire : se sentir mal dans sa peau parce qu’on est bloqué et qu’on se prive d’une carrière qui semble significative. Parfois, les gens se résignent à cette situation et prétendent en être satisfaits, mais, d’après mon expérience, ils se sentent en réalité mal parce qu’ils ont abandonné leurs aspirations.
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Voici quelques leçons essentielles que nous pouvons en tirer :
  1. Il vaut mieux prendre une décision et échouer que de rester figé dans l’inaction et l’indécision.
  2. En réalité, il n’y a pas de mauvaise décision. Chaque décision est une opportunité d’apprentissage. Même si la décision que vous prenez ne vous convient pas, vous ne pourrez le savoir qu’en l’ayant prise et en l’ayant mise en œuvre.
  3. Notre plus grande crainte est souvent que les autres nous jugent ou nous trouvent ridicules de nous être lancés dans une activité que nous ne maitrisons pas. Elle repose sur l’idée que les gens se préoccupent réellement de nos choix de vie, ce qui est rarement le cas. Nous nous laissons souvent freiner par l’image que nous pensons qu’ils ont de nous. Il est donc généralement préférable de supposer que seule notre propre opinion compte dans ces décisions.

Les résultats d’une dévotion inébranlable

Lorsque vous suivez pleinement une vocation (même temporaire), voici ce que vous constaterez :

  • Vous apprendrez énormément sur le métier que vous avez choisi. Par exemple, si vous décidez de fabriquer des bijoux artisanaux, vous deviendrez beaucoup plus compétent avec le temps. Vous découvrirez les outils employés, les matériaux nécessaires, les méthodes de fabrication, les préférences des gens, ainsi que votre mode d’expression préférentiel.
  • Vous apprendrez également beaucoup sur vous-même. Vous comprendrez mieux ce qui vous épanouit, ce qui fait vibrer votre cœur, les défis que vous devez encore surmonter, ce que vous aimez, et ce qui vous manque. En écoutant votre cœur pendant que vous suivez cette vocation, vous saurez si c’est véritablement ce à quoi vous êtes appelé.
  • Vous apprendrez à faire face au doute, aux difficultés et à la peur, des leçons indispensables pour suivre toute vocation.
  • Vous apprendrez à agir avec détermination et à concentrer vos efforts sur une seule chose.
  • Les résultats que vous obtiendrez en focalisant vos efforts seront incroyables — que ce soit en créant de l’art, en produisant des films ou en écrivant du code, vous surpasserez en quantité et en qualité tout ce que vous pourriez espérer sans cette concentration.
  • Vous aiderez bien plus de gens de cette manière.
  • Vous vous sentirez bien mieux dans votre peau en étant dans l’action plutôt qu’en restant inactif.
  • En éliminant les hésitations liées à l’indécision, vous libérerez une énorme quantité d’énergie mentale que vous dépensiez dans la réflexion. L’indécision constante a un coût mental et énergétique souvent incommensurable.
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Je ne prétends pas que choisir une carrière et s’y consacrer pleinement est un chemin sans obstacle.

Bien sûr, cela peut être difficile et effrayant. Cependant, ne pas s’engager dans une carrière l’est tout autant.

La dévotion entière à une vocation ouvre beaucoup plus de possibilités.

Faire acte de foi

Comment définir une vocation lorsque l’on n’est pas sûr de soi ?

En abandonnant l’idée que la certitude est nécessaire pour agir.

En interrogeant votre cœur sur ce que pourrait être votre vocation. Qu’est-ce qui fait vibrer votre cœur ?

Qu’avez-vous toujours craint d’entreprendre, tout en vous demandant secrètement si c’était votre voie ?

Quelles opportunités avez-vous mises de côté ? Qu’est-ce qui vous fait hésiter à agir ?

Quelles que soient les réponses qui vous viennent à l’esprit, notez-les.

Ensuite, réfléchissez à cette liste, méditez dessus et permettez-vous de ressentir ce qui résonne profondément en vous.

Donnez-vous une semaine pour y réfléchir. À la fin de cette période, choisissez l’élément vers lequel vous ressentez le plus d’attraction et faites-lui confiance.

Engagez-vous !

Même si des doutes et des peurs surgissent, engagez-vous !

Parlez de votre décision à quelqu’un et engagez-vous à suivre cette voie pendant une certaine durée.

Pourquoi pas un an ? Si cela vous paraît excessif, fixez-vous une durée de 6 mois.

Et si cela reste intimidant, commencez avec un engagement de 3 mois. Mais engagez-vous.

Faites un acte de foi. C’est essentiel.

Imaginez comment vous aborderiez cette vocation si vous aviez la certitude qu’elle était la bonne. Puis, dévouez-vous-y comme si votre vie en dépendait.

Article original écrit par Léo Babauta.

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