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Sueurs froides, tremblements, grande nervosité, impression de perte de contrôle voire que vous allez mourir…
Voici quelques-uns des signes de la crise de panique ou la “panic attack”.
Vous connaissez ? Cela vous est déjà arrivé ?
Ou avez-vous déjà été témoin d’une telle crise ?
Peut-être connaissez-vous quelqu’un aux prises avec la “panic attack” ?
Loin d’être rigolo, n’est-ce pas ?
Comment gérer de telles crises ?
Est-il possible d’accompagner quelqu’un qui subit ces crises ?
Et lorsque la crise survient en avion ?
Est-il possible de rester zen malgré tout ?
La crise de panique ou attaque de panique (panic attack) est un problème bien présent dans notre société. Elle peut parfois passer inaperçue mais est un véritable cauchemar pour la personne qui la vit. La « panic attack » est encore plus difficile si elle survient en espace restreint. L’avion est l’un des meilleurs exemples.
Note : cet article invité a été écrit par France Lavoie du blog Réussir votre voyage .
Voici 7 trucs simples pour rester zen lors de votre prochain voyage en avion :
Nous ressentons tous une certaine excitation lorsqu’il est temps de monter à bord d’un avion.
Pour ma part, j’aime tellement les voyages que cette excitation débute au moment où je mets les pieds dans l’aéroport….
J’ADORE l’ambiance des aéroports.
Mais si vous prenez une minute pour regarder les autres, ceux et celles qui ont un sourire gravé sur leur visage. Ceux et celles qui ne peuvent s’empêcher de placoter, de rire aux éclats en se dirigeant vers ceux qui sont venus les accueillir à bras ouverts…. quel beau moment !!
Puis vient l’embarquement….
Les papillons prennent place dans mon estomac et entame le 1er acte de la danse de la joie
Un fois à bord, je m’assois à mon siège encore le sourire aux lèvres.
Oui, je vous l’accorde, si la première classe n’est pas encore à votre portée (comme pour moi par exemple
Mais une fois assise, j’oublie tout et le 2e acte de la danse des papillons commence
Je fouille dans la pochette du siège avant, j’enfile mes écouteurs, j’écoute un peu de musique, je regarde les gens toujours avec mon plus beau sourire. Je suis heureuse de partir…
Honnêtement, je crois que j’ai l’air un peu bizarre parfois mais je m’en fous complètement … je profite de chaque moment
Histoire vraie : la crise de panique en avion
Un jour, bien assise dans mon siège, mon regard croise celui d’une dame, assise non loin. La jeune quarantaine. Elle baisse immédiatement les yeux mal à l’aise qu’on l’ai remarqué.
Elle est pâle, en sueur… c’est discret mais mon oeil d’infirmière le remarque. Je ne peux pas lui parler, nos sièges sont trop éloignés l’un de l’autre.
C’est pratique un oeil d’infirmière mais c’est parfois très casse-pieds.
On voit tout, on remarque tout….
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Le petit qui est fiévreux
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L’œil rouge de la personne que je viens de croiser
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L’homme âgé qui boîte
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La dame qui grimace en touchant son épaule en soulevant sa valise pour l’ajouter au compartiment bagage etc.
Je disais donc… cette jeune dame, jeune quarantaine, en sueur (à peine perceptible) qui essaie tant bien que mal d’attacher sa ceinture. Elle n’y arrive pas. Son compagnon de voyage remarque (entend surtout) les cliquetis de plus en plus rapides et de plus en plus secs des deux bouts métalliques de la ceinture qui essaient de se rejoindre pour ne faire qu’un.
Rapidement, il s’assied à côté de la dame, lui glisse quelques mots à l’oreille, sourit et pose 2 doigts délicatement sur son poignet gauche.
Tout cela se passe en à peine 2 minutes. Personne ne remarque sauf devinez qui ?
Elle semble miraculeusement détendue ….
J’apprendrai plus tard que ce dédié compagnon utilisa la PNL (programmation neuro-linguistique) pour éviter le pire chez cette gentille dame.
Qu’est-ce qui aurait pu arriver si ce gentleman ne serait pas intervenu rapidement ?
Qu’est-ce que cette jeune dame aurait fait ?
Elle aurait continué à essayer de boucler sa ceinture, sans succès probablement.
Comment aurait-elle réagi ?
Un pic d’anxiété bien sûr … mais encore ?
On dit que l’anxiété peut parfois s’amplifier si elle n’est prise en charge rapidement. Elle peut même aller jusqu’à la crise de panique chez certaines personnes.
La crise de panique (La panic attack)
Ça ne m’est jamais arrivé fort heureusement mais peut-être certain(e)s d’entre vous ont déjà été témoin d’une crise de panique à bord d’un avion ?
On dit que la crise de panique ne touche pas moins de 11% de la population en 1 an*.
Malheureusement, certains se permettent quelques commentaires désobligeants à l’égard de ces personnes. Quoi ?
Sachez que pour la personne aux prises avec cette panique intérieure, rien n’est plus difficile et humiliant que d’être le centre de l’attention de voyageurs pressés de siroter leur premier pina colada.
D’abord, tentons de bien définir la crise de panique, peut-être cela nous aidera-t-il à ressentir envers ces personnes de la sympathie et non du mépris.
Selon le DSM-V (*1) (American psychiatric association) : La crise de panique fait partie de la grande famille des TROUBLES DE L’ANXIÉTÉ. L’anxiété de séparation (chez l’enfant par exemple), le mutisme, les phobies spécifiques (la peur des araignées, des hauteurs, des ascenseurs) et l’agoraphobie (la peur des transports publics etc…) en font partis, pour ne nommer que ceux-là.
La crise de panique (aussi appelée l’attaque de panique) se définit comme suit :
“Une attaque de panique est une poussée soudaine de peur intense ou de gêne intense qui atteint son apogée en quelques minutes et au cours de laquelle surviennent au moins quatre des symptômes suivants :
Symptômes
- Palpitations, sensation que les battements de coeur sont rapides
- Sueurs
- Tremblements
- Sensation de souffle court
- Sensation d’étouffement
- Nausée, inconfort abdominal
- Inconfort ou douleur à la poitrine
- Etourdissements
- Sentiment d’irréalité, de dépersonnalisation
- Sensation de perte de contrôle ou de devenir fou
- Peur de mourir
- Sensation d’engourdissement, de picotements
- Frissons ou sensation de chaleur
Note : des maux de tête et d’incontrôlable cris ou pleurs peuvent être vus.
De plus, une de ses attaques de panique doit être suivie par au moins un mois (ou plus) d’un ou des deux aspects suivants :
- Une persistante sensation d’inquiétude à refaire une crise de panique ou ses conséquences (nommées ci-haut)
- Un changement important de comportement inadapté lié aux attaques (comportement conçu pour éviter les attaques de panique)
Toujours selon le DSM-V, l’attaque de panique n’est pas considérée comme un “trouble mental” et peut être associée à d’autres conditions. Une dépression ou un trouble du stress post-traumatique avec attaque de panique peut être un diagnostic possible.
Longue définition n’est-ce pas ?
Maintenant, sachant cela, vous pouvez imaginer le mal être de cette personne qui en plus d’essayer de contrôler la panique montante ressent sur elle les regards désapprobateurs des autres voyageurs. Vous pouvez imaginer sa détresse.
La personne a totalement l’impression qu’elle va perdre le contrôle sur son corps, sur sa vie et que la mort l’attend. Pour elle, c’est une sensation réelle.
Nous pourrons dorénavant être plus indulgents envers ces personnes victimes de ces attaques de panique.
Pistes de Solutions pour gérer la crise de panique
Maintenant, est-ce possible de leur venir en aide ? Et que faire si cela nous arrive ou que vous êtes déjà connues pour faire ce genre d’attaque ?
Voici donc les meilleures façons pour prévenir une attaque de panique ou ne pas y céder soi-même (si cela vous arrive un jour
De façon générale, avec le suivi d’un professionnel, les crises peuvent être gérées ainsi :
(ATTENTION : je dis bien “de façon générale”… cela dépend du praticien et aussi de la région où vous habitez)
- La médication (souvent des antidépresseurs et/ou des benzodiazépines ou selon votre praticien)
- Entreprendre une thérapie avec un professionnel : (le choix de la thérapie dépend du professionnel mais les deux thérapies citées ci-bas, sont les plus fréquemment utilisées) :
- Thérapie par exposition
- La thérapie cognitivo-comportementale
- La programmation neuro-linguistique (PNL)
- La méditation
Je n’irai pas plus loin dans la description de chacune de ces solutions de gestion des crises de panique. Vous pouvez facilement trouver une description complète sur n’importe quel moteur de recherche. Les sources que je préfère sont notées en référence à la fin de l’article.
Assise à votre siège dans l’avion qui ne demande qu’à décoller, voici quelques trucs qui sont à portée de main et facile à utiliser :
- D’abord, si vous êtes sous traitement médical : SUIVEZ-LE À LA LETTRE… ce n’est pas le temps d’omettre une dose. L’horaire habituel est totalement chamboulé en voyage et les oublis sont fréquents.
- Évitez de consommer des substances qui excitent : la caféine, les boissons énergisantes, les drogues stimulantes sont à proscrire.
- Utiliser la méditation et/ou les exercices de respiration anti-stress : la méthode guidée est très efficace pour interrompre la crise dès ses débuts (et facile d’accès en avion : téléphone intelligent et une paire d’écouteur)
- L’acupuncture et la luminothérapie sont également efficaces bien que moins faciles d’accès à bord d’un avion (je sais qu’il existe des appareils de lumino portable, c’est génial !)
- Certaines tisanes et les huiles essentielles (orange amère et camomille roumaine entre autres) pourraient également avoir de bons résultats mais vous devez **vous référez à votre praticien avant d’opter pour les 2 dernières suggestions**
Et vous ? Avez-vous déjà été victime ou témoin d’une crise de panique ?
Quels ont été vos réactions ? Les réactions des gens qui vous entouraient ? Des autres voyageurs ?
J’aimerais vous lire en commentaire
France, l’infirmière-voyageuse du blog Réussir votre voyage.
Références :
- Desk reference to the diagnostic criteria from DSM-V (2013), American Psychiatric Association, pp. 115-128.
- Merck Manual (où une version grand public est offerte donc plus facile de comprendre le jargon médical)
- Passeport Santé
- UpToDate
- Medscape