Pour devenir plus zen au quotidien

Le tricot, votre allié contre le stress

Le stress est une problématique répandue dans notre société. Il affecte aussi bien la santé physique que la santé mentale. Des chercheurs de l’INSERM ont par exemple prouvé que les personnes stressées avaient 2 fois plus de risque de faire une crise cardiaque que les autres¹.

Mais le stress chronique engendre d’autres problèmes variés qui altèrent la vie des personnes anxieuses: fatigue, dépression, nervosité, hypertension, trouble du sommeil et bien d’autres.

Devant la gravité de ces symptômes, le tricot semble bien peu de choses. Et pourtant, en étudiant plus avant les bénéfices du tricot, on se rend compte qu’il peut devenir un véritable allié contre le stress.

D’ailleurs cette idée n’est pas nouvelle puisque le tricot thérapeutique a été introduit dans les hôpitaux anglais pour accompagner les soldats survivants à la Seconde Guerre Mondiale, victimes de traumatismes psychologiques liés à la guerre. S’il a su se montrer efficace sur ces soldats rescapés, il est fort probable qu’il le sera aussi sur notre stress quotidien.

le tricot est un allié contre le stress

Note : Cet article invité a été rédigé par Aline Gaudrain du site : Le Blog Tricot

1) Prendre le tricot au sérieux

Même si les tricoteurs et tricoteuses du monde entier reconnaissent l’intérêt du tricot pour leur bien-être, cela reste peu de choses pour le monde médical.

Comment une simple activité « de bonne femme » pourrait lutter contre l’un des plus grands maux de notre société ?

C’est justement à cette conception dévalorisante que Betsan Corkhill a dû se confronter quand elle a décidé de mener une étude sur les bienfaits du tricot sur le plan thérapeutique. Elle a détourné cette problématique en annonçant que son objet d’étude serait, non pas « le tricot » mais « l’Intervention Psychosocial rythmée et bilatérale ». Cette dénomination lui a permis d’être davantage prise au sérieux. 

Finalement ses recherches ont suscité un vif intérêt chez les professionnels de la santé. Une revue scientifique « Stitchlinks » est ensuite née en 2005 pour communiquer sur le tricot thérapeutique auprès de la communauté médicale. 

Betsan Corkhill a également publié un livre de vulgarisation scientifique « Knit for Health and Wellness » afin de promouvoir les qualités bienfaitrices du tricot. Qualités utiles pour tous et encore plus particulièrement pour les personnes diminuées physiquement ou souffrant de troubles mentaux.

Grâce à ses travaux et à la revue « Stitchlinks », le tricot est désormais internationalement reconnu pour ses bienfaits sur la santé et en particulier pour ses effets positifs sur le stress chronique. 

Alors voyons maintenant en quoi le tricot est une ressource très utile quand nous souffrons d’anxiété ou de stress chronique. 

2) Du calme pour le cerveau

Le tricot est une excellente activité pour prendre du temps pour soi. Il amène à s’accorder une pause, à profiter de l’instant présent. Son mouvement rythmé, la position qu’il exige amène le cerveau à se calmer profondément.

mouvement faire du tricot pour se calmer

a) Un mouvement rythmé 

Le mouvement engendré par les aiguilles qui créent des mailles une à une demande au cerveau une sollicitation soutenue. Le cerveau est donc appelé à se concentrer sur l’ouvrage en cours et n’a plus la capacité suffisante pour se consacrer aux soucis ou à la source d’angoisse.

Le cerveau a tendance à prioriser ce qui se passe au niveau des mains. Il est donc complètement accaparé par le tricot qui sollicite les 2 mains avec des mouvements bilatéraux, coordonnés, répétitifs, rythmés et automatiques. Cela l’entraîne dans un état qui est proche de celui de la méditation et cela a pour effet d’apporter une relaxation profonde.

Les personnes angoissées ont déjà tendance à réguler d’elles-mêmes leur stress par des mouvements répétitifs (tapotement du pied, mouvement de la jambe, du stylo…). Le cerveau s’apaise en effet grâce à la répétition. Or le tricot est un art créatif qui a pour base la répétition. Le cerveau reconnaît donc cette activité comme apaisante. Et c’est d’autant plus efficace que dès les premières secondes avec les aiguilles en main, il reconnaît cette activité perçue comme familière, calmante et relaxante. Il aura donc tendance à se détendre de plus en plus rapidement. 

b) Un sommeil réparateur

Le stress chronique engendre des troubles du sommeil. Et le manque de sommeil provoque du stress, il s’agit donc d’un cercle vicieux.

Le tricot peut casser cette problématique. Il permet en effet d’améliorer sa qualité de sommeil. 

Les troubles du sommeil liés au stress sont diminués quand la personne apprend à se relaxer davantage dans la journée. Les pauses pour tricoter que nous pouvons nous accorder sont de merveilleux moments de calme qui permettent d’abaisser concrètement notre rythme cardiaque. Le tricot permet donc de vivre des journées plus relaxantes. 

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Comment la simplicité peut aider la créativité, en bref

D’autre part, en tricotant 10 ou 20 minutes avant d’aller nous coucher, notre esprit va se calmer et aura tendance à oublier les soucis du moment. Nous pouvons d’ailleurs garder notre tricot sur la table de chevet la nuit pour tricoter de nouveau quelques mailles en cas de réveil nocturne. Cela nous permettra de retrouver plus rapidement le sommeil.

c) La position des mains

La position des mains a également son rôle à jouer dans les bienfaits que procure le tricot aux personnes stressées ou angoissées. En effet les mains restent sur l’avant du corps, très proche de lui et elles s’activent autour d’un ouvrage en laine. Tout cela protège excessivement bien l’espace personnel de la personne. Cela crée immédiatement un sentiment de sécurité.

D’ailleurs le fait que le corps soit en mouvement et le cerveau focalisé sur le travail des mains permet aux tricoteurs de changer plus facilement leurs perceptions. Elles sont plus à même ensuite de prendre du recul par rapport à leurs soucis. 

Quand une personne se sent en sécurité, les symptômes de stress diminuent. Les personnes peuvent ainsi se sécuriser petit à petit grâce au tricot. L’université de Cardiff a étudié pour la revue « Stitchlink » l’impact du tricot sur le bonheur des pratiquants. Cette étude concernait 3545 tricoteurs de 32 pays différents. La conclusion est que plus les tricoteurs tricotent et plus ils se sentent calmes et heureux. Un minimum de 3 fois par semaine semble nécessaire pour se sentir beaucoup mieux grâce à la pratique du tricot.²

Le tricot est ainsi une activité rythmique bien appréciée par notre cerveau qui aime se sentir rassuré et sécurisé.

En plus de cela, le tricot est une activité créative qui permet d’accompagner la personne stressée vers plus de douceur. 

3) Les points forts du tricot contre le stress

activité tricot nomade

a) Le tricot: une activité nomade

Le tricot est une activité qui peut se pratiquer partout et à n’importe quel moment de la journée. Sa flexibilité lui permet d’être un soutien très accessible pour une personne qui se sent angoissée. Que nous soyons pris de ruminations dans la journée ou d’une insomnie au milieu de la nuit, nous pourrons tricoter quelques rangs. 

Nous pouvons facilement emporter notre tricot à l’extérieur. Il peut, par exemple, nous permettre de réguler notre stress dans les transports en commun, sur notre lieu de travail, dans une salle d’attente… Les quelques mailles tricotées ici ou là nous apporteront un instant de réconfort. 

Le tricot est aussi une activité très facile à mettre en place. Il se sort et se range très facilement, nous pouvons ainsi ne tricoter que quelques minutes. Il n’est pas salissant et demande peu d’outils. Cela est donc un atout pour les personnes surmenées. Elles peuvent facilement l’introduire dans leurs journées et y consacrer quelques minutes par-ci par-là.

b) Une matière douce

L’ingrédient principal du tricot, c’est le fil. Ce fil en pelote, doux et chaud au toucher est apaisant pour l’esprit. Il a été reconnu que le plaisir du toucher pouvait être plus important sur le stress que celui de la vue. 

La douceur des pelotes permet donc un contact chaleureux qui peut apaiser subtilement les personnes stressées. D’ailleurs les personnes ressentent facilement ce bien-être en caressant un animal de compagnie. 

Il est donc important de choisir un fil qui nous semble agréable au toucher. Si on recherche ce côté thérapeutique et antistress du tricot, il est bon de choisir un fil qui nous fait vraiment plaisir.

Les pelotes ont toutes ce point en commun de participer à créer un univers plus doux et moelleux autour de la personne. C’est excellent pour le moral et si vous en doutez encore, allez faire un tour dans une boutique de laine. Il y a fort à parier que cela vous donne envie de vous lancer dans le tricot.

c) Une progression facile

En plus de cette particularité d’être très flexible et d’utiliser une matière première particulièrement déstressante, le gros avantage du tricot, c’est d’être accessible.

En effet, le tricot permet aux grands débutants d’obtenir de très beaux résultats en très peu de temps. On peut assez facilement apprendre les bases du tricot en moins d’une semaine. Les points de base: jersey endroit, envers, diminutions et augmentations se retrouvent ensuite dans tous les ouvrages: du plus simple au plus complexe.

Cela offre une véritable satisfaction car la courbe de progression est très rapide et très accessible. Avec peu de matériel et quelques conseils, on réussit facilement à se tricoter de véritables pièces que l’on pourra porter avec fierté ou offrir autour de soi.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Comment utiliser le yoga pour réduire le stress ?

Il est facile de se mettre au tricot à tout âge. Que l’on ait beaucoup de temps à y consacrer ou juste quelques minutes par jour, il sera possible de maîtriser le tricot en quelques séances.

Ainsi, le tricot est une activité très accessible et peu engageante qui a l’avantage d’offrir de grands effets sur le bien-être des tricoteurs.

Le tricot a en plus l’avantage d’agir en profondeur sur la psychologie. Cela permet de lutter contre le stress à long terme.

4) Les bienfaits d’ordre psychologique contre le stress

apprendre à tricoter avec créativité

a) La créativité

La créativité est essentielle pour un bon équilibre psychologique. Malheureusement, les personnes qui souffrent de stress chronique ont tendance à être de moins en moins créatives.

Cela est problématique car la créativité apporte justement des qualités essentielles pour lutter contre le stress. La créativité renforce en effet la flexibilité psychologique; la résolution de problème; l’agilité mentale; le contrôle sur soi.

Le tricot est un art créatif par excellence. Nous avons le choix:

  • du fil
  • des coloris
  • du modèle
  • du point

Désormais, on trouve facilement des modèles de tricot gratuits sur internet. On peut très facilement jouer avec sa créativité. C’est parfait, là encore, pour le cerveau. Cela facilite la croissance de nouvelles cellules cérébrales et ouvre de nouveaux chemins neuronaux. Cela participe à notre bien-être, nous garde intéressés et intéressants. Le stress a alors moins d’emprise.

b) Lutter contre la solitude

Dans notre société actuelle, les personnes sont de plus en plus isolées. Or il est reconnu que la solitude crée un stress au quotidien. Nous avons tous un grand besoin d’être nourris émotionnellement. 

Le tricot a deux manières de répondre à ce souci de société. 

D’une part, le tricot a l’avantage de pouvoir se pratiquer seul. Cela permet de passer un bon moment seul avec soi-même. Ensuite, on apprivoise petit à petit la solitude et on finit par l’apprécier. Une solitude que l’on savoure n’induit plus de stress néfaste. 

D’autre part, il existe aujourd’hui des groupes de tricoteurs dans la plupart des villes et villages. Il est très facile de rejoindre l’un de ces groupes qui se réunissent en général une fois par semaine. Pour certaines personnes anxieuses, rejoindre un groupe de tricoteurs permet de renouer avec un contact social tout en douceur.La position des mains fait que la personne se sentira inconsciemment protégée, son espace personnel étant préservé.

L’activité même du tricot permet aux participants de choisir s’ils regarderont plutôt leur ouvrage ou plutôt les autres membres du groupe. Personne ne s’offusquera si le nouveau tricoteur du groupe reste concentré sur ses aiguilles. Cela lui permettra donc d’apprivoiser tranquillement ce nouveau groupe puis de partager ensuite de belles discussions avec des personnes de tous âges et de tous horizons. C’est un excellent moyen pour se recréer petit à petit un réseau.

c) La récompense

Le tricot est aussi un bon allié contre le stress car il permet de renouer avec le goût de l’effort. Il y a un système de récompense propre au tricot qui encourage petit à petit à se dépasser. 

Les personnes qui vivent un stress chronique ont tendance à plus vite se décourager. Elles cherchent souvent à se sécuriser en restant dans leur zone de confort. 

Le tricot nous donne l’élan d’essayer de nouvelles choses. Les risques sont très minimes, les personnes s’amusent donc à se défier avec des projets de plus en plus difficiles. 

Quand un projet est terminé, la personne connait une véritable satisfaction. Elle a réussi à persévérer jusqu’au bout de son projet, maille après maille. Ces succès répétés offrent de nombreuses émotions positives: fierté, excitation, joie… Cela change petit à petit l’image que l’on a de soi, et cela aide à se construire une identité plus positive. Beaucoup de tricoteurs témoignent que le tricot participe à une meilleure confiance en soi.

Conclusion

Le tricot est scientifiquement reconnu comme un allié contre le stress. Il combat le stress à plusieurs niveaux. Ce loisir créatif a donc de nombreux atouts que les tricoteurs et tricoteuses se feront un plaisir de vous présenter. N’hésitez pas à tester cet art du fil et à expérimenter par vous-même tous les bienfaits qu’il ne manquera pas de vous apporter.

Aline Gaudrain du site Le Blog Tricot 

Sources : 

¹ Étude à retrouver dans la revue « European Heart Journal » Volume 34, 7 septembre 2013

² Étude de Jill Riley parue dans la revue « Royal College of Occupational Therapists » 15 février 2013

38 commentaires
  1. Merci Aline pour cet article.
    Je confirme : le tricot a été et est toujours un moyen de me calmer et me sécuriser pendant mes séjours à l’hôpital et mon traitement contre le cancer. Tricoter m’a aidé à maintenir une activité physique et à envisager plus sereinement les traitements.

    1. oui Marie et c’est scientifiquement prouvé à un tel point que 2 hôpitaux aux états unis proposent le tricot aux patients avant de subir des traitements lourds. Un stress abaissé est un facteur qui augmente l’efficacité des traitements et limite les effets secondaires.

      Bises Marie

    2. Merci beaucoup Marie pour ton partage d’expérience. Je comprends comme le tricot a pu être précieux durant ces moments difficiles. Je te souhaite une bonne santé et de nombreuses mailles joyeuses et apaisantes.

  2. Bonjour Aline,
    Je suis dans la phase de reprise progressive de mes projets tricot-crochet. J’ai appris le crochet il y a 4ans et c’est pour moi un échappatoire.
    Depuis 1an j’essaie de tricoter et cette semaine ma concentration et mes différentes analyses de vidéos ont abouti. J’ai réussi à refaire le point mousse.
    Refaire car oui étant petite je faisais du tricot mais ce n’est pas inné donc mes mains n’avaient pas de souvenirs de ce geste si simple.
    Tout ça pour dire que le temps de concentration nécessaire à faire du crochet et du tricot me permette vraiment de m évader, de me détendre, de m’apaiser aussi en voyant le projet prendre forme et me rend fier à la fois.

    1. Je suis contente que tu reprennes le crochet et le tricot. C’est effectivement un excellent moyen de se détendre et de vivre avec plaisir sa créativité. Merci pour ton partage sur ton parcours. C’est tout un apprentissage et c’est ce qui est si agréable avec ces arts du fil: on peut prendre du plaisir dès le début et progresser petit à petit au fil des projets.

  3. Pour le moment je n’ai plus envie de tricoter,pourtant celà m’apporte beaucoup de sérénité mais un déménagement et la vie chez ma fille en attendant d’avoir un logement rénové n’est pas simple. Je pense m’y remettre quand je serai plus au calme. De plus l’état de santé de mon mari me prend une grande partie de mon temps qui était dédié au tricot.

    1. Bon courage Catherine pour ce passage de vie difficile. C’est vrai que lorsque notre vie est trop chamboulée, on a parfois peu d’élan pour les petites mailles. Puis quand les choses s’apaisent, on retrouve le tricot avec plaisir. Le principal est de s’écouter.

  4. Merci, ma chère Aline, pour ce magnifique article scientifico-tricotesque !

    La pratique du tricot apaise en effet le système nerveux puisqu’il agit sur le Nerf vague, et plus particulièrement sur sa branche ventrale. La personne en train de tricoter se ressent très rapidement plus calme et, plus elle répond à l’appel de son ouvrage, plus vite elle rejoint cet état de calme réparateur.
    A pratiquer sans modération !

    Ton article inspiré et bien documenté nous parle de ta longue expérience devenue contagieuse, de ta passion enjouée et de tes réelles compétences pédagogiques pour accompagner tant les débutantes que les tricoteuses confirmées, et très certainement les tricoteurs.

    Rejoindre tes classes et ta Communauté, s’offrir tes programmes si bien construits, lire ton blog foisonnant de pépites …. et recevoir ta guidance bienveillante contribuent, je l’affirme, à la santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. Cela met en cohérence cardiaque et mentale.

    Je témoigne ici de ma joie de tricoter à nouveau, de créer tout en douceur et en couleurs des tricots réussis. J’ai appris à lâcher l’idée de résultat et apprécie de faire l’expérience de nouveaux apprentissages.
    Ces temps que je m’offre, même s’ils sont souvent addictifs, sont une pause entre deux tâches que je n’affectionne pas particulièrement. Je pourrais appeler cela « le Tricot-Interlude ». Et, quand je tricote, mon coeur exprime cette joie enfantine de quand on se fait plaisir et qu’on fait plaisir. C’est « le Tricot-Cadeau ».
    Longue Vie à tes partages et à tes accompagnements qui méritent tout ma gratitude.
    Do

    1. Merci beaucoup Dominique pour ce magnifique retour d’expérience. Tu confirmes pleinement les bienfaits du tricot et son impact positif sur notre bien-être. On ressent toute ta joie en te lisant. Je suis enchantée d’accompagner des tricoteurs du monde entier à prendre encore plus de plaisir avec leurs petites mailles. Et je suis pleine de gratitude que tu fasses partie de mes élèves en or.
      J’aime énormément ce que tu as écrit sur le « Tricot-Interlude » et le « Tricot-Cadeau ». Merci pour cette poésie.
      Bises et à très vite pour de nouvelles aventures.

  5. Pour moi,c’est le grand remède :un ou deux rangs (et souvent plus) en me levant si je ne sais pas trop par ou,ou quoi commencer la journée ,je m’enferme dans ma bulle tricot et quand je suis mieux ça repart !!! ma maman faisait comme moi! Que 2023 soit une belle année tricot réconfort à toutes!

    1. Merci beaucoup Monique pour ton partage. Je pense m’inspirer de ta pratique les jours où je sens que je me suis levée « d’un mauvais pied ». Ta maman t’a transmis un trésor pour rester Zen, merci de nous le transmettre à ton tour. Doux tricot et merci beaucoup pour tes voeux !

  6. Bonjour Aline .Je vous souhaite une bonne et heureuse année et SURTOUT la santé .Je vous écris pour confirmer le bien être que me procure le tricot .Aillant un mari soufrant de la maladie de Parkinson , les jours sont difficile à vivre .Entre la démence ,les maladresses et les incontinences ,le tricot est ma bougé de sauvetage pour ne pas me noyer dans la tristesse .Je nous souhaitons à tous encore plein de beaux articles de votre par .Bien à vous .M-C

    1. Merci pour ce témoignage touchant. Les personnes aidantes sont très sollicitées et soumises à un énorme stress. D’autant plus quand la personne qu’elles aident est un proche. Alors j’imagine comme cela peut être difficile pour toi et comme le tricot peut alors t’apparaître comme un espace serein.
      Un nuage tricotesque qui fait du bien au quotidien ou comme tu le dis si bien, une bouée de sauvetage quand tout devient sombre autour.
      Je te souhaite beaucoup de courage et plein de petites mailles soutenantes et réparatrices.

  7. Le tricot me détend,on se concentre dessus et on oublie un peu ses soucis.on ne voit pas le temps passé..

  8. Merci Aline pour cet article. il m’a confirmé ce que je sentais depuis quelque temps, que j’étais plus sereine après avoir tricoté quelques heures (sauf quand je dois tout détricoter car je me suis trompée, mais ça fait partie de l’apprentissage!). Merci pour tous vos conseils et bonne année à toutes et à tous.

    1. Merci Marie Christine pour tes bons voeux. Oui, je suis d’accord avec toi. Il nous aide à être plus sereine. (Mais il ne faut pas se cacher que parfois, on a juste envie d’envoyer valser tricot, aiguilles et patron alambiqué, ah ah.) Les tricoteuses sont en général très ZEN (sauf quand leur tricot n’en fait qu’à sa tête.)
      Joyeux tricot, doux et serein à toi.

  9. Merci Aline pour cet article qui confirme mon expérience personnel.
    J’ai repris le tricot après une commotion cérébrale, ça m’a fait grand bien. J’ai continuer à tricoter, un moment personnel et apaisant pour une proche aidante. Et au décès de mon mari j’ai organisé dans mon salon une fois par semaine, des après-midi tricot avec des amies tricoteuses. Une belle façon de cultiver un lien social et me donner le coup de pouce pour ne pas lâcher mes petites mailles et la vie qui reste belle.

    1. Merci beaucoup Louise pour ce touchant témoignage. Tu témoignes parfaitement de l’impact positif du tricot dans ces différentes épreuves difficiles de ta vie.
      Je suis heureuse que ces après-midi tricot entre amies t’aient permis de retrouver de l’apaisement, du lien et de la joie de vivre. Tu as eu là une idée salvatrice.
      Merci pour ce partage. Je te souhaite de belles mailles pleines de vie et de bonheur.

  10. J ai commencé le tricot sans aucune expérience il y a 6 ans pour M occuper les mains afin d arrêté de fumer et cela a très bien fonctionné.
    Je rejoins un groupe de tricoteuse tout les 15 jours et on s entend à merveille avec petit goûté à 16h
    Je ne m imagine pas ne plus tricoté et quel plaisir de porter nos ouvrages terminé.
    Merci pour cet article

    1. J’ai lu ton témoignage avec beaucoup de plaisir, Chantal. Je suis heureuse que le tricot t’ait aidé à arrêter de fumer.
      Visiblement tu as remplacé une addiction pour une autre mais le tricot est quand même plus joyeux et sympathique. C’est formidable ces goûters entre tricoteuses.
      Je te souhaite plein de beaux ouvrages et beaucoup de plaisir du début à la fin de tes tricots.

  11. Dominique
    Merci pour ce bel article qui décrit très bien le ressenti que nous apporte le tricot. Ma belle sœur est encouragée par le neurologue a tricoté et surtout de ne pas arrêté.
    Merci

    1. Merci Dominique pour ton retour.
      J’entends de plus en plus de personnes témoigner qu’un professionnel de santé leur a conseillé le tricot. Je trouve cela formidable. C’est un excellent conseil à mon avis.
      Joyeux tricot et à bientôt !

  12. Quel bel article
    Je tricote depuis plusieurs années et encore plus depuis que je suis à la retraite ! Je suis une passionnée du tricot et aussi du crochet et c’est vrai que c’est un bienfait dans ma vie. Je suis heureuse quand je tricote et j’aime entendre tout ces bienfaits d’on on entend parler de plus en plus ! Merci Aline pour tout ces beaux mots que tu nous envoies! C’est toujours un plaisir de te lire!!

    1. Merci beaucoup Luce-Andrée pour ce beau témoignage.
      Je suis contente que mes articles te parlent.
      En tant que passionnées de mailles et de fils, on se comprend.
      Le tricot est aussi un grand bienfait dans ma vie. Merci pour ces mots.
      Je te souhaite un doux tricot !

  13. Merci pour cet article qui confirme l’utilité et le bien-être que propose le tricot. J’ai repris cette activité depuis moins d’un an après quelques années d’arrêt et je ne regrette pas. Il est pour moi très bénéfique sur mon stress, j’arrive davantage à me détendre.

    1. Merci Marjorie pour ce témoignage. Je suis contente que tu aies retrouvé le chemin vers les petites mailles. C’est vrai que c’est un excellent anti-stress naturel.

  14. Merci Aline, j ai redecouvert le tricot et surtout le calme, la concentration, l esprit zen qui s y rattachent cela m a aidé énormément à redevenir moi même après 3 mois d hospitalisation dont 2 mois en rea. Je termine un gilet et ce sera ma victoire sur le stress post tromatique! J ai besoin et envie de cette activité, malgré une PR et grâce aux aiguilles avec câble je n ai plus mal aux épaules et quand je tricoté je me sens comme en séance de qi gong, je suis dans ma bulle, je me ressource.

    1. Il est très émouvant ton témoignage, Brigitte. Ce parcours médical a dû être très éprouvant et je suis heureuse que le tricot aient pu adoucir ce passage de vie. Le fait qu’on puisse tricoter même dans un lit d’hôpital et même en étant en petite forme est un énorme avantage.
      Je te souhaite un très beau gilet et une belle victoire !

  15. Aline,
    Merci de penser à notre gestion du stress !!! Effectivement, les activités « tricotage-crochetage » permettent de s’échapper ..Continuez à partager toutes vos compétences et trucs-astuces. Je découvre toujours des aides précieuses malgré mes plus de 40 ans de tricot…..sincèrement MERCIIII

    1. Merci beaucoup Martine pour ces mots si encourageants !
      En lisant tous ces beaux retours d’expérience sur le tricot, je suis plus motivée que jamais pour poursuivre ce beau chemin tricotesque.
      Alors joyeux tricot et à bientôt.

  16. Bel article. Merci du partage Aline.
    Effectivement le tricot a des vertus apaisantes, destressantes car on ne pense à rien d’autre, on se vide la tête de tous les tracas du quotidien.

    1. Merci Céline. Je partage tout à fait ton expérience du tricot.
      Il nous fait énormément de bien au quotidien.
      Joyeux tricot à toi !

  17. Joli article avec lequel je suis vraiment en accord. Maille après maille, une forme de bien-être que je rapproche de la méditation s’installe. Pleinement là et si l’esprit s’envole, il revient, et repart… et c’est paisible. Récemment, suite à une période de gros stress, de fatigue et de douleurs, je me suis offert des petits moments de tricot avant de redémarrer mes activités (10′). Cela m’a beaucoup aidé. S’il faut suivre un patron compliqué, j’ai deux ouvrages en cours. Par contre jamais tenté le tricot sur la table de nuit 😉 Je devrais peut-être essayer ! Merci pour cet article Aline. Car le tricot, c’est aussi le partage de connaissance avec tes dons pédagogiques certains. Et tes petits messages sont dans la même veine que cet article et parfois tombent si bien. Je te suis reconnaissante pour cela aussi. Bonne année tricotesque à tous !

    1. Merci beaucoup Anne pour ton partage. Tu décris très bien le bien-être procuré par le tricot. J’aime cette idée d’ajouter des petits moments de tricot ici et là pour s’apaiser quand on se sent moins bien.
      Merci beaucoup pour tes gentils mots sur mon travail, c’est très encourageant !
      Joyeux tricot et belle année tricotesque !

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