Pour devenir plus zen au quotidien

Moyen bienveillant pour la santé et la forme physique

YogaNote : cet article sur Moyen bienveillant est une traduction de l’article The Compassionate Way to Health & Fitness de Leo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le « je » de cet article !

Beaucoup d’entre nous voudraient avoir un meilleur corps, une incroyable habitude d’entraînement, et un régime alimentaire pour lequel les célébrités mourraient.

D’accord, peut-être que c’est exagéré, mais la plupart d’entre nous ont certainement un idéal en matière de forme physique. Nous voulons tous être super sain et nous nous battons pour cela. Peut-être que nous faisons des efforts, que nous échouons et que nous nous sentons mal par la suite, mais nous faisons quand même des efforts.

Qu’en serait-il de ne pas s’efforcer de respecter ces objectifs de forme physique ?

Qu’en serait-il si nous ne faisions plus d’efforts, et que nous trouvions au lieu de cela la bienveillance ?

Le problème avec les efforts

Lorsque nous faisons des efforts pour obtenir un idéal de forme physique (ce qui est habituellement ce que nous faisons), il y a quelques problèmes fondamentaux à prendre en compte :

  1. L’idéal est quelque chose que nous ne rencontrerons jamais. Même si nous nous débrouillons dans notre objectif, ce ne sera pas ce que nous avons imaginé. Par exemple, j’ai participé à plusieurs marathons et à un ultramarathon à cause des idéaux que j’avais dans ma tête, et les ai terminés … mais ce n’était pas du tout ce que j’avais imaginé. Ça valait la peine, mais ce n’était pas du tout ce dont j’ai rêvé.
  2. Il y a de fortes chances que vous échouiez à un moment donné, que ça ne réponde pas à votre idéal, et que vous vous sentiez mal à cause de votre échec.
  3. Vous n’atteignez pas tout de suite l’idéal – la plupart des idéaux sont de plusieurs mois, sinon des années, dans l’avenir. Donc, pendant les premiers jours, les premières semaines … vous allez simplement exercer l’activité, sans atteindre aucun idéal. Ce n’est probablement pas amusant. Vous pouvez définir des idéaux pour chaque jour (« On y va pour une course aujourd’hui ! »), mais même alors, vous ferez la course et ce ne sera pas ce dont vous avez rêvé.
  4. Une fois que vous atteignez le but pour lequel vous luttez, vous n’êtes pas content. Vous recherchez un autre objectif à atteindre. Ensuite un autre. Jusqu’à ce que vous soyez mort, n’ayant jamais été satisfait.
Les lecteurs de cet article ont également lu :  Les meilleures astuces pour se motiver - 18

Ce que nous ne réalisons pas, c’est qu’il n’y a rien à atteindre. Nous sommes déjà à l’endroit idéal : un moment qui est rempli de beauté et d’émerveillement, une vie remplie d’amour et de bienveillance inexploités, une bonté en nous dans tout ce que nous faisons. Et nous sommes déjà dans le moment idéal, mais nous le considérons comme un acquis, et nous rêvons de quelque chose d’autre.

Nous pouvons simplement cesser de faire des efforts. Il suffit de voir la joie dans le moment présent, sans avoir besoin de prendre appui sur nos rêves.

Le moyen bienveillant

Donc, si nous cessons de faire des efforts pour les idéaux de santé et de forme physique, cela signifie-t-il que nous n’avons plus qu’à nous allonger sur le canapé, à grignoter des chips et à boire bruyamment du soda toute la journée ? Umm, beurk. Et bien non.

Ce que nous pouvons faire, c’est 1) faire preuve de joie dans ce que nous sommes, où nous sommes, dans nos liens complexes avec les gens merveilleux qui nous entourent et trouver la satisfaction dans le moment présent ; et 2) dans ce moment de joie et de satisfaction, nous pouvons agir par amour.

Quels sont les actes d’amour que nous pouvons faire, en ce moment de joie et d’appréciation pour ce qui est juste ici devant nous ?

  1. Apprécier le cadeau de notre corps et en prendre soin. Le corps que nous avons est incroyable, une merveille de la nature, et nous le prenons pour acquis. Nous en abusons en étant sédentaires, en prenant de la drogue, en mangeant de la malbouffe, en ne prenant pas soin de lui. Au lieu de cela, un acte d’appréciation pour notre corps est d’en prendre soin. Faites de l’exercice, promenez-vous, mangez bien, utilisez du fil dentaire, méditez.
  2. Apprécier le don de la vie, et explorer l’extérieur. Il y a tant à remarquer et à explorer, à contempler avec un émerveillement absolu; que c’est un gaspillage de passer toute la journée en ligne ou sur nos téléphones. Au lieu de cela, c’est un acte d’amour de sortir et de faire bouger nos beaux corps.
  3. Apprécier le don de la nourriture, et nourrir nos corps. Au lieu d’abuser de nous-mêmes en balançant de la malbouffe dans nos corps (rien que pour satisfaire nos envies de confort), nous pouvons trouver de la joie dans la nourriture avec des aliments généreux, sains et délicieux. Et apprécier que la nourriture fraîche dont nous nous nourrissons soit un cadeau, cultivé de la terre par des personnes que nous ne connaissons pas qui soutiennent notre vie, un miracle que nous ne devons pas prendre pour un acquis.
  4. Apprécier le moment présent et méditer. Ce moment est plein d’éclat, et pourtant on l’ignore souvent. Au lieu de cela, nous pouvons nous asseoir et méditer, pratiquer l’attention entière et aimante. Nous pouvons faire du yoga, nous déplacer alors que nous méditons. Nous pouvons méditer en faisant une course, en soulevant des poids, en faisant du vélo, en nageant dans l’océan, en faisant de la marche dans un parc ensoleillé.
Les lecteurs de cet article ont également lu :  Les protéines animales, c'est bon pour la santé ?

Il n’est pas nécessaire de lutter pour atteindre des idéaux de santé et de forme physique. Au lieu de cela, nous pouvons laisser aller ces idéaux et apprécier ce qui est juste devant nous. Et en gratitude, agir avec amour et bienveillance pour prendre soin de nous-mêmes et être attentif au moment présent.

Crédit Photo : René Sputh

Enregistrer

un commentaire
  1. Bonjour Olivier et merci pour cette traduction très interessante.
    Ce que dit Léo Babauta me fait penser au principe du lâcher-prise. On entreprend un changement, une transformation parce que c’est ce que nous voulons. Et en même temps, même si ce changement ne s’opère pas, nous nous sentirons bien. On ne fait pas dépendre notre bien être d’une action. On se détache du résultat.
    Cela demande d’accepter qui nous sommes et de faire confiance à la vie pour nous mener là où nous nous sentirons le mieux.
    Encore merci pour cette belle inspiration.
    Tiffany

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bienvenue sur Habitudes Zen, qui propose quelques uns des meilleurs articles du blog Zen Habits de Leo Babauta, traduits en Français par votre serviteur, avec sa permission, plus quelques articles personnels.