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Surmonter le prix social de la différence

Note : cet article sur Le prix social de la différence est une traduction de l’article Overcoming the Social Costs of Being Different de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

« À partir de maintenant, je vais relier les points à ma façon. » – Bill Watterson

Le prix social de la différence - Différence et acceptation de soiDieu sait que, question différences avec la plupart des gens, j’ai plus que ma part. J’ai dû m’expliquer plus de fois qu’il est possible de l’imaginer, et j’ai géré des gens qui évitaient ma compagnie à cause de ma différence.

Et pourtant, malgré les embêtements et l’isolement, je ne voudrais pas abandonner ma différence.

C’est qui je suis. Et être comme tout le monde serait une perte d’authenticité.

Comment suis-je différent ? Voici quelques exemples :

  • Je suis végétalien.
  • Mes enfants sont déscolarisés.
  • Je suis minimaliste (et je porte les mêmes habits encore et encore, et je n’en ai que très peu).
  • Ma famille et moi n’avons pas de voiture.
  • Depuis quelques temps, je n’ai pas mangé de sucre ou de farine ou de nourritures frites.
  • Je médite.
  • Je n’ai pas de « réel » travail (les gens ne semblent pas comprendre ce que fait un blogueur).
  • Aussi, je vis principalement sans objectifs.
  • Je ne mange pas dans les fast-food.
  • Je n’ai pas de dettes, pas plus que je ne possède de maison (pas plus que je ne prévois d’en avoir une dans un futur proche)

De plus, je ne dis rien de tout ça pour me vanter – je ne pense pas qu’une seule de ces choses me rende meilleur que n’importe qui d’autre, pas plus que je ne pense que je suis le premier à faire une seule de ces choses. Ce ne sont que des aspects de ce que je suis – et en fait, je suis différent de bien d’autres façons, moins visibles.

Je ressemble aussi aux autres de nombreuses façons – j’échoue, je blesse, j’ai peur, je me mets en colère, je suis timide, je doute de moi. Je suis humain et imparfait.

Le prix social de la différence

Mes différences m’isolent, font que je dois m’expliquer, et font que j’ai moins de choses en commun avec les autres personnes.

Par exemple, quand je socialise :

  • Si nous mangeons, je dois toujours expliquer mon végétalisme. Je dois toujours répondre à des questions à propos des protéines, et de ce qui arriverait aux animaux de bétail si nous ne subvenions plus à leurs besoins (avant de les découper en morceaux), et de savoir si le soja n’était pas mauvais pour moi, et ainsi de suite. Mon végétalisme devient le centre de la conversation, ce qui me fait me sentir un peu bizarre parce que je ne mange pas comme tout le monde.
  • Si tous les autres mangent des fast-foods ou des desserts, je m’abstiens. Ils semblent adorer ça, mais je ne peux pas être d’accord, donc je n’y prends pas part.
  • Être différent signifie que certaines personnes ne savent pas de quoi parler avec moi, parce que les sujets normaux ne s’appliquent pas pour moi. Il est plus difficile pour eux de se lier à moi.
  • Les gens sont sur la défensive à propos de mes différences – la déscolarisation leur donne la sensation qu’ils sont de mauvais parents s’ils envoient/ont envoyé leurs enfants à l’école, et le végétalisme peut leur donner l’envie de défendre leur façon de manger, etc.
  • On me taquine (généralement de façon sympathique, mais quand même) quant au fait de manger de la nourriture pour lapins, ou d’avoir une maison vide, ou allez t’es sûr que t’aimerais pas un bout de cette délicieuse viande (pas vraiment).
  • Les gens me jugent, ou s’ils ne me jugent pas, ils me voient simplement comme étant différent.
  • Parfois, des membres de ma famille s’énervent sur nous parce que nous sommes différents d’eux, ou que nous sommes de mauvais parents (en tant que végétaliens ou déscolarisateurs).
  • Certaines personnes refusent de manger notre nourriture, ce qui signifie qu’ils ont moins de chances de nous rendre visite.
  • Parfois, je ne me sens simplement pas de sortir avec des gens qui sont en mauvaise santé, qui traversent la vie sans se soucier de ce qu’ils font, ou qui veulent simplement finir bourrés ou défoncés. Je ne pense pas que ce soient de mauvaises personnes, mais ce ne sont pas des choses qui m’amusent.
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Ce n’est qu’un échantillon, mais vous saisissez l’idée. Est-ce qu’une de ces choses vous semble familière ? Si vous êtes différent, ressentez-vous de l’isolation sociale de la part de nombreuses personnes ? Vous pourriez ne pas avoir les mêmes différences que moi, mais peut-être que vous voyez quelques similitudes là-dedans.

Comment gérer tout cela ? J’ai quelques stratégies.

Gérer le prix social

Il se peut que j’aie dépeint les choses de façon négative ci-dessus, mais en fait, il y a de nombreuses façons de gérer ces défis, dont beaucoup de positives :

1. Acceptez vos différences. Même si être différent peut être un peu difficile, ce n’est pas une mauvaise chose. Être différent est ce qui fait de vous qui vous êtes. Cela signifie que vous osez vivre votre propre vie, selon vos propres termes, avec vos propres valeurs. Cela signifie que vous avez le courage de sortir de la masse. Aussi, cela signifie que vous êtes intéressant. Embrassez ces différences, soyez-en reconnaissant, possédez-les. Soyez-en fier.

2. Voyez l’opportunité d’enseigner. Une partie de la raison pour laquelle je vis ma vie différemment est d’être un exemple, de montrer qu’il y a des alternatives, que nous n’avons pas à être consuméristes, à adhérer au système, à supporter l’élevage en usines, à être en mauvaise santé, ou à déléguer la responsabilité d’éduquer nos enfants (par exemple). Et donc, quand les gens ont des questions, aussi fatigantes qu’elles puissent être, en fait, je suis reconnaissant d’avoir l’opportunité d’éduquer, de partager, d’explorer un terrain intéressant avec les gens. En fait, j’aime parler de déscolarisation, par exemple, et même si les gens ont des objections, j’ai moi aussi eu des objections à une époque, et j’ai exploré des réponses que j’aimerais partager. Cela peut être fatigant, mais cela peut aussi être une chose merveilleuse de voir la curiosité de l’autre. La curiosité est un don.

3. Trouvez de la compagnie en vous-même. Vous pouvez être à une fête, au milieu d’une foule de personnes que ne sont pas connectées à vous, et cela ne pose absolument aucun problème. Vous n’êtes pas nécessairement seul si vous appréciez votre propre compagnie. Mais vous n’avez pas non plus à être isolé – voir l’élément suivant.

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4. Soyez curieux. Si vous êtes isolé à une fête, il y a des moyens de vaincre cela. Par exemple, ne pensez pas que, simplement parce que les autres sont différents de vous, vous n’avez rien en commun. Soyez curieux envers eux, et au lieu de penser « Ils ne comprennent pas », réalisez que c’est peut-être vous qui ne comprenez pas. Apprenez à les connaître, voyez la beauté en eux, trouvez des choses que vous aimez, comprenez pourquoi ils vivent de cette façon. Écoutez. Regardez.

5. Trouvez des amis qui comprennent. En dépit de tout cela, il y a des gens qui accepteront ces différences, et penseront même que vous êtes formidable grâce à eux. Ils pourraient aussi être végétaliens (par exemple), ou ils pourraient être des gens très individualistes qui pensent que votre radicalité est cool. Vous partagez des histoires à propos de vos vies, les trouver fascinants, vouloir passer du temps avec eux. Et dans cette exploration, vous rencontrez des personnes fascinantes et ouvertes d’esprit avec lesquelles vous pouvez vous connecter.

6. Le mouvement des rabat-joie. Même si j’aime des membres de ma famille et des vieux amis qui ne comprennent pas mes différences, s’ils attaquent constamment et s’énervent et parlent derrière mon dos, je ne vais probablement pas passer autant de temps avec eux. Ils ont tendance à dériver hors de ma vie, parce qu’ils ne veulent pas vraiment s’engager dans une discussion ouverte, et cela rend plus compliqué le fait d’avoir une relation.

7. Transformez votre différence en avantage. Même s’il pourrait y avoir un prix à cette différence, en fait, il y a aussi d’immenses bénéfices. Être différent signifie que vous sortez du lot ; ce qui est une bonne chose dans un monde où tout le monde essaye de se fondre dans la masse. Cela signifie que vous êtes intéressant, parce que vous êtes différent. Cela signifie que vous êtes moins restreint par le confort ; capable d’explorer de nouvelles terres, de ne pas avoir peur des choses que vous ne connaissez pas. Enfin, cela signifie que vous apprenez plus que la plupart des gens. Ce sont de grands bénéfices ; si vous les utilisez pour bâtir une entreprise ; vous faire des amis, et vivre la vie que vous avez envie de vivre.

Je ne vais pas prétendre qu’être différent est facile. Mais c’est la seule façon dont j’aurais envie de vivre.

 Crédits photo : © aPERFECT – Fotolia.com

18 commentaires
  1. Très bon article! On devrait tous cultiver nos différences au lieu de se fondre dans la masse et ressembler a des moutons. Si nous réfléchissions 5 min a toutes les choses que nous faisons par automatisme mais qui en fait ne sont pas vraiment « nous », je pense que l’on remettrai pas mal de chose en question dans nos vies. Merci pour ce partage Olivier 😉

  2. oui,vivre la difference comme un cadeau une richesse! elle apporte aussi la tolerence ; pourtant et malgré : tenir bon

  3. J’adore ton article car je me retrouve dans quelques points: moi aussi j’ai déscolarisé mes enfants à l’incompréhension général, mais ils ne voulaient lus aller au collège et mon fils n’a jamais aimé l’école. Je suis aussi minimaliste, je ne suis pas propriétaire, et je ne veux pas le devenir car déjà les banques ne prêtent pas aux handicapés !!et de plus le fait d’être locataire me rend plus libre … quant à la méditation je débute !!mais la différence fait toujours peur, pourquoi? je me rappelle à l’école primaire, le meilleur ami de mon fils était un enfant handicapé, la maîtresse m’a convoquée car elle trouvait que le fait que mon fils fréquente ce garçon ne le tirait pas vers le haut !!! mais je lui ai répondu que mon fils était un enfant tolérant, qu’il n’aimait pas la méchanceté dont faisaient preuve les autres enfants envers ce garçon !! j’étais ahurie ! enfin il y a malheureusement tant de différents exemples. Merci Olivier !!

  4. Merci pour cet article.
    Le conformisme est de plus en plus présent dans la société… Cultiver ses différences c’est accepter d’être qui on est vraiment et vivre pleinement en tant que nous-même, personne ne devrait avoir à cacher ses aspects peu importe qu’ils soient différents.

  5. Mais quelle bouffée d’air cet article !

    C’est tellement ma philosophie que je n’applique malheureusement qu’à un très faible pourcentage pour le moment. Mais je fais des progrès ;-).

    Merci aussi à Florence Durieu pour son partage, j’y ai été très sensible. Mon fils, 9 ans ( non déscolarisé ), fait aussi la différence par sa grande sensibilité, ce qui lui attire quelques soucis. Mais pas par les adultes heureusement, bien au contraire même.

    Bref, merci à tous pour confirmer que notre indépendance pour penser et agir comme il nous parait sain de le faire, est une excellente chose pour chacun d’entre nous.

  6. Je trouve cet article particulièrement utile.J’ai souvent ressentie cette singularité et cette obligation de devoir m’expliquer (c’est pesant parfois).La plupart des personnes sont simplement curieuses sans aucune malveillance.Je suis moi-même intéressée,curieuse des autres et je questionne facilement les personnes qui ont des origines étrangères , des pratiques de loisirs ou de vie différentes.Je suis ouverte et sociable.Les différences c’est le sel de la vie pour moi.
    Quoi qu’il arrive on rencontrera toujours quelqu’un qui nous trouvera différent…
    Je me souviens d’un fou rire il y a longtemps.Un déménageur constatant que nous n’avions pas mon mari et moi la TV mais des tonnes de livres(trés lourd les livres..) a dit à son collègue : »le pauvre gamin(mon fils de 8ans) il doit être traumatisé.. »
    En vieillissant…on prends les choses avec plus de douceur,je crois.Mais il y a quelques personnes intolérantes et agressives et je comprends qu’il soit difficile de faire avec.

  7. Bravo pour votre article et votre site, c’est une bouffée d’air frais de voir des gens « éclairés » qui remettent l’ordre des choses en question et partagent leur point de vue.

    Je pense qu’une fois passé le cap gênant du « je suis le centre des discussions », il faut profiter de vos différences et converser sainement avec les personnes intéressées et curieuses pour leur expliquer vos valeurs et, peut-être, les éclairer sur certains points.

    Au plaisir de vous lire.

  8. merci Leo pour cet article! je croi en dieu et pas mon entourage je suis diferent et bcp me tournent le dos
    pourtant je parle pas de sa devant eux comment faire?

  9. Que c est rassurant de lire cet article….faut faire attention, je n ai pas envie de me fondre dans la masse… des gens « differents » néammoins, je vous remercie, je reste vigilante en,et autour de moi.

  10. Bonjour Olivier,
    Merci pour cet excellent article. Je te ressemble dans tous les points cités. Je suis aussi différent que toi par rapport aux autres. J’ai mes raisons dues en particulier à mes expériences et connaissances personnelles. Je ne suis pas non plus un cas isolé, car plus j’avance dans la vie, plus je m’aperçois que ma manière de vivre hors du confort industriel intéresse d’autres personnes, et qu’une minorité grandissante de personnes pensent et vivent comme nous.
    L’automobile est un excellent moyen de transport. Mais ne pas en avoir et devoir se déplacer par d’autres moyens offrent une très grande liberté. Et contrairement à ce que les autres pensent, je ne suis pas dépendant des autres. je vis seulement autrement. Rien ne me retient et je peux préparer mon sac en temps relativement court pour partir là où je veux en fonction de mes moyens financiers, et quand je le veux. Comme je me sens bien guidé, il ne m’arrive que des bonnes choses, de bonnes expériences et des bonnes rencontres inexplicables.
    Je dois maintenant apprendre à gérer tout cela, pour ne pas m’isoler.
    Merci Olivier de nous faire découvrir ton chemin.

  11. Une question ?

    Qu’arriverait-il, d’après vous, aux animaux de bétail si nous ne subvenions plus à leurs besoins ?
    je n’ai pas trouvé de réponse…

    1. @F PHIL
      Heu… rien, car ils ne naitraient pas : les animaux de bétail sont fabriqués artificiellement du debut a la fin de la chaine.

      Libérez les vaches et elles feront des veaux qui brouteront à côté d’elles. Une vache n’a jamais eu besoin d’aide pour trouver de l’herbe, il suffit de se baisser.

      Bientot, savoir comment vivent les vaches et les poules à l’état naturel, et en avoir déjà vu en vrai et en « liberté » fera aussi de nous qqn de différent…

  12. Je ne me sens pas différente ; pourtant l’entourage m’a toujours considérée comme telle : épiée, harcelée, manipulée, isolée, exclue, et je passe sur bien d’autres points très désagréables, ou au contraire, admirée, enviée, pour des raisons inexpliquées à ce jour.
    Parce que je suis simple, spontanée, enthousiaste, gentille et candide. Simplement parce que je suis moi-même, discrète, donnant souvent mon point de vue personnel ne venant pas toujours du prêt-à-penser.
    Bref, je trouve aberrant, épuisant et décevant de devoir sans cesse se justifier ou « résister » à tant de contrariétés, ou « se battre pour se faire une place » comme l’encouragent certains. Il ne s’agit pas d’ambition.
    La nature nous a fait unique pour que nous puissions nous découvrir et nous enrichir de nos différences, nous émerveiller de tant de possibilités disponibles librement. Au lieu de cela, des personnes sont contraintes de se battre, de se cacher ou de jouer, pour espérer un jour avoir le droit d’être ce qu’elles sont ! Dans ces conditions, où sont les moments pour vivre réellement ? Que de perte et de fatigue…(pour résumer et dans le meilleur des cas).
    Effectivement, ceci coûte cher sur de nombreux plans que d’être soi-même alors que cela nous a été donné gratuitement à notre naissance.
    Pardon si ce que je dis attriste un peu longuement mais cet article me rappelle des choses révoltantes que je n’ai pas toujours eu l’occasion de dire, c’est pourquoi je me corrige à présent.
    Reste que l’on pourrait partager avec les rares personnes qui ont le courage d’être vraies dans le respect de l’altérité.
    Naïvement, je pensais que vivre était aussi simple que cela.

  13. sans oublier le sentiment de joie que donne la liberté et l’épanouissement personnelle en étant soi-même, c’est-à-dire entendre, écouter et suivre ce qu’on a vraiment envie de faire et d’être

  14. Article intéressant comme d’habitude ! La seule différence que je note en ce qui me concerne, c’est le fait de ne pas avoir d’enfants et de ne pas en être affectée. Certaines personnes autour de moi ne comprennent pas et pensent sincèrement que si l’on n’a pas d’enfant, la vie ne sert à rien. J’évite ces personnes autant que possible.
    J’aime bien le paragraphe « Trouvez de la compagnie en vous-même » car je ne m’ennuie jamais lorsque je suis seule. En fait, j’aime me retrouver seule pour me ressourcer, méditer et faire ce qui me plaît. Evidemment là aussi ça ne plait pas à tout le monde …

  15. Je suis moine, donc différent de beaucoup de gens. Nous mangeons souvent de la viande ou du poisson, mais de mauvaise qualité. Je crois que nous devrions plutôt en manger moins souvent, et de bonne qualité. Vos conseils pour se lever tôt m’ont bien aidé : je me lève maintenant à 4H20 après sept heures de sommeil ! Merci pour ces articles intéressants et bienvenue à tous sur le cercle google+ « l’esprit bénédictin », que je viens de lancer, qui parle de la Règle de Saint Benoît (480-547).

  16. Bonjour,
    Cet article soulève les questions que l’on se pose quand on commence à vouloir suivre son propre chemin et cela me fait penser à une citation de Khrisnamurti : ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être adapté à une société malade.
    C’est important d’être soi même d’autant plus que nous ne sommes pas seuls, nous faisons l’expérience des minorités. on peut partager nos idées et peut être faire des émules.
    Bonne journée à tous.

  17. Je crois que ce n’est pas question du fait de vouloir être différent en lui-même mais c’est question des choix et des décisions qu’on prenne, et puis du coup on se retrouve différent des autres à cause de ces décisions.

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